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La diversité des publics du Louvre
Le musée du Louvre peut et doit s’adresser à
l’ensemble de ses visiteurs et continuer de développer
une offre pour tous les publics, dans leur grande
diversité, et sans jamais les opposer. La hausse
exponentielle de la fréquentation et la gestion de
ses conséquences (notamment sur le confort des
visiteurs) constituent le principal défi du musée du
Louvre au 21
e
siècle.
À l’origine limité, essentiellement parisien, le
public est désormais principalement étranger,
«primo-visiteur », habitué au confort moderne et
disposant d’un temps de visite limité.
Au fil du temps, des déséquilibres sont apparus :
entre le nombre de visiteurs et les structures
d’accueil sous la pyramide comme dans les
salles ; entre l’offre culturelle et les connaissances
d’un public aux origines diversifiées ; entre les
ailes du Palais (concentration des flux dans des
espaces réduits) ; entre les outils de médiation
et les habitudes ; et,
in fine
, entre la richesse des
collections et ce qu’en perçoit ou retient le public.
L’objectif poursuivi par l’établissement n’est
désormais pas tant d’augmenter le nombre de
visiteurs que d’améliorer leurs conditions de visite
et d’accès aux œuvres.
Les priorités du musée du Louvre peuvent être
ainsi synthétisées :
•
retrouver un confort de visite qui permette
d’atteindre une meilleure satisfaction des publics ;
•
développer certains types de publics qui
manquent au musée ou sont moins bien ciblés,
notamment franciliens ;
•
poursuivre les politiques en faveur des publics
«prioritaires », définis par le ministère de la
Culture et de la Communication : moins de 18 ans,
jeunes de 18 à 25 ans, publics « éloignés ».
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