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espaces de travail dédiés (études, prises de vue,
chantiers de collections…) ;
•
un meilleur accès aux collections pour les
conservations et les chercheurs extérieurs, dans un
lieu proposant des espaces dédiés à la consultation
des collections. Il ne s’agit en revanche aucunement
d’un lieu ouvert au grand public : par ce projet,
le Louvre réaffirme la vocation scientifique et
professionnelle des réserves. La présentation au
public, y compris des coulisses et des métiers du
musée, sera pour sa part poursuivie au Louvre-
Lens, dont c’est, contrairement au pôle de
conservation, l’une des missions, que nourrira la
collection du Louvre, comme c’est aujourd’hui le
cas ;
•
une meilleure transversalité entre les
départements et entre les collections, avec des
réserves organisées par matériaux et techniques,
au service de la connaissance et de la conservation
des collections ;
•
un meilleur traitement des grands formats
actuellement inaccessibles et parfois mal conservés
faute de place, avec la création d’espaces de
conservation et de traitement dédiés.
Données opérationnelles du projet :
•
23 500 m² de surface de plancher dont 9 500 m²
d’espace de conservation des collections ;
•
maîtrise d’ouvrage Louvre, maîtrise d’ouvrage
déléguée Région Nord–Pas-de-Calais ;
•
60 millionsTDC : 51% Louvre (autofinancement),
49%Région Nord–Pas-de-Calais.
Calendrier :
•
2015 : choix de l’architecte maître d’œuvre,
début de planification des chantiers de collections
et déménagements
•
2016 : finalisation du programme d’implantation
des fonctions, début des chantiers de collections
•
2016-2017 : construction
•
2018 : livraison du bâtiment, début de l’installation
des collections
La réalisation de ce projet, qui est l’une des
priorités du musée dans les années à venir, est un
défi pour le Louvre. Outre la construction de ce
nouveau site, l’enjeu du transfert des collections, et
de la préparation de ces transferts, est fondamental
et sera prioritaire dès 2015. La collaboration avec
le C2RMF, dans le cadre du LabEx Patrima pour
évaluer et anticiper le risque mécanique lors des
mouvements d’œuvres, répond à cet enjeu. Ce
chantier sera mené en parallèle de celui du post-
récolement et de la préparation du récolement
décennal suivant (marquages, restaurations,
conditionnements…).
De même, la prise en compte des changements
qu’impliquera cette externalisation dans le
quotidien des agents du Louvre, et dans la
gestion des collections, notamment en termes
de mouvements, est prioritaire et fait l’objet de
réflexions au sein du musée qui seront poursuivies
jusqu’à l’ouverture du site.
Centre de conservation du musée du Louvre à Liévin