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MUSIQUE FILMÉE

Auditorium / Tarif D

Une saison à… l’Opéra de Paris Samedi 21 janvier 15 h Rossini : Moïse et Pharaon

Orchestre de l’Opéra national de Paris, dir. : Georges Prêtre. Chef de chœur : Jean Laforge. Mise en scène : Luca Ronconi. Avec Samuel Ramey, Jean-Philippe Lafont, Keith Lewis… Réal. : Yves-André Hubert. Prod. : TF1, 1983, 2 h 26. Dans un décor de cathédrale dominé par un imposant buffet d’orgue, Égyptiens et Hébreux s’affrontent, menés par Jean-Philippe Lafont en Pharaon et Samuel Ramey, qui campe, dans la fameuse prière finale, un Moïse plus olympien et habité que jamais.

18 h 30 Ravel : L’Enfant et les Sortilèges Stravinsky : Œdipus Rex

Orchestre de l’Opéra national de Paris, dir. : Seiji Ozawa. Chef des chœurs : David Levi. Mise en scène : Jorge Lavelli. Décors, costumes : Max Bignens. Chorégraphie : Amir Hosseinpour. Avec Matia Fausta Gallamini, Francine Arrazau, Jeanne Berbié… Réal. : André Flédérick. Prod. : Ina, 1979, 1 h 54. Féerie et légèreté d’un côté, hiératisme et solennité de l’autre. La grâce insouciante de l’enfant de Ravel face à la disgrâce misérable du héros déchu de Stravinsky. En réunissant en 1979 ces deux ouvrages contemporains que tout oppose, Jorge Lavelli donne libre cours à son imagination débordante en accusant les contrastes des deux opéras dans l’une des dernières productions de l’ère Liebermann.

Dimanche 22 janvier à 15 h Prokofiev : La Guerre et la Paix

Orchestre de l’Opéra national de Paris, dir. : Gary Bertini. Mise en scène : Francesca Zambello. Décors : John Macfarlane. Costumes : Nicky Gillibrand. Chorégraphe : Denni Sayers. Chef des chœurs : David Levi. Avec Olga Gouriakova, Elena Obraztsova, Elena Zaremba… Réal. : François Roussillon. Prod. : Europe Images International, 2000, 3 h 30. Pour la création française de l’ouvrage en 2000, le spectacle grandiose imaginé par Francesca Zambello pour La Guerre et la Paix se déploie sur l’immense plateau de l’Opéra Bastille et rend à l’opéra de Prokofiev toute sa pharaonique démesure. Faisant appel à plus de soixante rôles solistes – où se distingue notamment la bouleversante Natacha d’Olga Gouriakova –, l’opéra exalte, en pleine Deuxième Guerre mondiale, le patriotisme et l’âme russes, capables de résister aux attaques des troupes napoléoniennes comme à celles de la Wehrmacht.

La Guerre et la Paix de Sergueï Prokofiev