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Rapport d’activité - 2016

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partenariat avec le Comité des travaux his-

toriques et scientifiques (CTHS), l’unité

mixte de recherche (UMR) ARTeHIS et le

laboratoire d’informatique Le2i de l’univer-

sité de Dijon et l’École du Louvre. Après

la réactivation d’un programme du CTHS

datant de 1978, le « Recueil général des

monuments sculptés en France pendant

le haut Moyen Âge », il a été décidé, en

décembre 2016, de travailler durant deux ans

à une base de données pour deux régions :

le Languedoc/Narbonnaise (A.-B. Mérel-

Brandenburg, École du Louvre) et le Poitou

(Anne Flammin, université de Lyon) ;

– « Le fonds Demotte, conservation et

étude». La base de données a été versée dans

l’extranet du musée. Une mission de deux

semaines à Washington puis à Bryn Athyn

a permis de consulter des fonds d’archives

et de conduire une étude des œuvres et des

antiquaires. Les travaux de restauration, de

reconditionnement, de numérisation des

plaques conservées hors du département

(plaques des départements des Objets d’art,

des Arts de l’Islam, des Peintures et des

Antiquités égyptiennes) ont été réalisés en

2016 (1 844 plaques traitées) ;

– les bronzes français, avec le Centre de

recherche et de restauration des musées de

France (C2RMF) dans le cadre du Labex

Patrima : thèse de doctorat de Mme Manon

Castelle, «Les techniques de fabrication de la

statuaire en bronze en France, 1540-1660 »,

université Versailles – Saint-Quentin-en-

Yvelines, école doctorale n° 578, sous la

direction de David Bourgarit (C2RMF) et

Geneviève Bresc-Bautier ;

– «Provenance des sculptures d’albâtre créées

en France entre le 14

e

et le 16

e

siècle» avec le

Laboratoire de recherche desmonuments his-

toriques (LRMH) et le Bureau de recherches

géologiques et minières (BRGM), dans le

cadre du Labex Patrima. Le programme a

atteint un objectif intermédiaire important

avec la tenue, le 21 juin 2016, à la bibliothèque

universitaire de Saint-Quentin-en-Yvelines,

du colloque « Les sculptures en albâtre du

14

e

au 16

e

siècle : une approche renouvelée et

interdisciplinaire ». Par ailleurs, la liste de la

seconde campagne d’analyses, financée par

le mécénat du cabinet CMS Bureau Francis

Lefebvre, a été établie, les campagnes de pré-

lèvements organisées, et une documentation

est en cours d’établissement ;

– dans le cadre du «Programme ESPRIT :

recherche sur les stucs polychromés de la

Renaissance italienne », avec les musées de

Lyon, Lille, Strasbourg et Jacquemart-André,

a été rédigé le rapport final du post-doctorat

d’Amra Aksamija, «Mise au point d’un pro-

tocole d’extraction de la matière organique

contenue dans les stucs », sous la direction

d’Anne Bouquillon (C2RMF). La thèse de

doctorat en cours de Gianluca Gariani porte

sur l’« Identification et caractérisation des

phases minérales dans les stucs polychromés

de la Renaissance italienne», sous la direction

de Fabrice Goulard (laboratoire LPPI – EA

2528, école doctorale UCP-ED SI –Sciences

et ingénierie – 417). Des études par térahertz

sontmenées parDavidGiovanacci duLRMH

dont les résultats s’annoncent prometteurs.

Colloques, journées d’étude,

conférences

Le département a organisé deux colloques :

– «Les sculptures en albâtre du 14

e

au 16

e

siècle : une approche renouvelée et interdis-

ciplinaire », journée d’étude organisée le 21

juin 2016 à Saint-Quentin-en-Yvelines par

Pierre-Yves Le Pogam, Étienne Anheim,

Lise Leroux et Wolfram Kloppmann ;

– colloque « Bouchardon et ses contem-

porains », organisé par Guilhem Scherf et

Juliette Trey à l’auditorium du Louvre le 16

novembre 2016.

Le département a également contribué à

la programmation culturelle de l’audito-

rium du Louvre par l’intermédiaire de six

conférences et de deux Œuvres en scène.