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de la conservation préventive. La commission

de restauration a également pour mission

d’examiner les enjeux de conservation préventive,

annuellement, notamment dans un objectif de

partage des informations et des expériences et de

définition des priorités.

Une politique de prêts

La politique de prêts du Louvre est

particulièrement active, même si le musée ne

peut répondre à toutes les sollicitations, pour

des raisons de conservation et de disponibilité

des œuvres essentiellement. Elle a fait l’objet

d’une unification récente. Il s’agit en effet pour

le Louvre de répondre de manière cohérente et

collective aux emprunteurs, notamment lorsque

les demandes portent sur plusieurs départements,

ce qui est fréquent. Les demandes de prêts

font l’objet d’examen par chaque département

concerné, puis sont présentées à l’avis du collège.

Elles sont ensuite soumises à la commission des

prêts et dépôts du Service des musées de France,

chaque mois. La transversalité et la cohérence

de cette politique sont assurées d’une part par la

discussion mensuelle en collège, d’autre part par la

signature des réponses par le président-directeur.

Une politique de dépôts

La politique de dépôts du Louvre au profit de

nombreux musées de France s’inscrit dans la

politique muséale du ministère de la Culture. Elle

doit faire l’objet d’une attention particulière et

d’une coordination interne renforcée, notamment

dans le cadre des décisions qui seront prises à la

suite de l’achèvement du premier récolement

décennal. Soumise à l’avis de la commission des

prêts et dépôts du Service des musées de France,

la politique de dépôts engage la responsabilité et

la stratégie du musée du Louvre au plan national :

elle doit faire l’objet d’une coordination entre

l’ensemble des départements, afin de définir des

critères communs et d’assurer une cohérence

des décisions et de la présence du Louvre sur le

territoire. Chacun des huit départements siège à

la commission des prêts et dépôts, le président-

directeur du Louvre siégeant quant à lui au Haut

Conseil des musées de France.

Une politique d’expositions

La politique d’expositions, à la fois permanentes

dans les salles du palais du Louvre, et temporaires,

au Louvre et ailleurs, est commune à l’ensemble du

musée dans la mesure où elle sert la présentation

au public des collections dans leur diversité et doit

permettre le meilleur équilibre possible entre les

départements. La création en 2014 d’une commission

desexpositionstemporairesinterneauLouvrepermet

d’assurer la coordination et la décision collective

de programmation des expositions du Louvre, à la

fois au sein du Louvre et dans les autres lieux où le

Louvre est amené à programmer ou à proposer des

expositions (Grand Palais, Luxembourg, Louvre-

Lens, musées de France ou musées étrangers dans le

cadre de partenariats).

Une politique de récolement

En application de la loi, le récolement est une

obligation et une mission précisément définie, qui

relève de la politique du musée, mise en œuvre par

chaque département et coordonnée par le service

du récolement, placé sous la double responsabilité

du musée du Louvre et de la Commission de

récolement des dépôts d’œuvres d’art (CRDOA).

Les procès-verbaux de récolement propres

à chaque département sont transmis par le

président-directeur du Louvre au ministère de la

Culture et de la Communication qui comptabilise

l’avancée du récolement à l’échelle de tout le

musée.

Une politique documentaire

La politique documentaire, définie dans les

missions de l’établissement, relève également des

politiques à définir en commun, dans une logique

d’harmonisation des pratiques qui n’exclut pas les

particularités de chaque département. La création

de bibliothèques de proximité mutualisées

entre certains départements (département des

Arts graphiques et département des Peintures,

département des Sculptures et département des

Objets d’art) et l’attribution au Louvre des fonds

de l’ancienne Bibliothèque centrale des musées

nationaux relatifs aux arts de l’Islam, antiquités

égyptiennes et orientales et des ouvrages en

doublon entre la BCMN et l’INHA forment

les conditions d’une gestion commune des

bibliothèques à l’échelle de tout le musée.

L’affirmationde ces politiques stratégiques communes

n’est pas contradictoireavec le respect desparticularités

et des responsabilités de chaque département et des

collections dont chacun a la garde: l’un des enjeux

du Louvre est, au contraire, de trouver la bonne

articulation entre ces deux niveaux, et d’améliorer la

concertation dans tous ces domaines.

D

onnées

et caractéristiques de chaque

département

:

présentation

synthétique

Pour bien saisir la particularité du Louvre,

il est important de présenter (rapidement et

Le domaine, les collections, les publics et les équipes