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L’art américain est un domaine que le Louvre
partage avec le musée de Blérancourt et le musée
du quai Branly, dans deux domaines différents :
la politique récente du Louvre en matière d’art
américain (cycle d’expositions «New Frontier »)
pose la question de ses relations avec les autres
musées dans ce domaine, et de l’articulation avec
leurs PSC. C’est une perspective à explorer.
L
e
L
ouvre
et
les autres
institutions
nationales
Les liens du Louvre
avec les institutions de formation
Les liens du Louvre avec les institutions de
formation dépendant du ministère de la Culture,
s’ils sont de nature différente, doivent également
être réaffirmés. L’École du Louvre est un
partenaire historique du Louvre : plusieurs projets
associent les deux institutions, notamment au
Louvre Abou Dabi ou le projet du Louvre de
«Petite Galerie » à Richelieu, outre l’engagement
des personnels du Louvre dans la formation
donnée par l’École. L’Institut national d’histoire
de l’art est également un partenaire de recherche
essentiel, et qui le sera plus encore avec l’ouverture
(en 2016) de la bibliothèque Jacques-Doucet dans la
salle Labrouste du quadrilatère Richelieu et celle,
au Louvre, du Centre de recherche Dominique-
Vivant Denon. Enfin, l’Institut national du
patrimoine est également un partenaire du musée,
à la fois dans le cadre des formations initiales et
continues des conservateurs et des restaurateurs et
dans le cadre de formations à l’international.
Le partenariat avec la Réunion des musées
nationaux - Grand-Palais
Le Louvre et la Réunion des musées nationaux
partagent une histoire commune liée à
l’administration des musées depuis le 19
e
siècle. La
séparation des années 2000 pour les acquisitions,
les expositions, les éditions et la billetterie a
marqué les deux institutions, sans pour autant
remettre en cause leurs partenariats : il s’agit
aujourd’hui de consolider ces partenariats autour
des collections de chalcographie et de moulages.
La question des relations commerciales entre
les deux établissements, notamment en matière
de librairies, boutiques et éditions de produits
dérivés, n’est pas abordée ici, mais n’en est pas
moins un enjeu essentiel.
L’objectif est de redéfinir le rôle du Louvre, et
notamment la responsabilité des départements,
dans ces deux domaines étroitement liés aux
collections du musée : le Louvre n’est ni client
ni prestataire mais responsable juridique des
collections, partenaire et expert scientifique :
•
pour la chalcographie : les collections de la
chalcographie s’enrichissent de quelques cuivres
de maîtres anciens mais aussi d’œuvres d’artistes
vivants (trois par an). Déterminé par un jury qui
regroupe des représentants du musée du Louvre,
de la RMN-GP qui assure l’exécution des épreuves
et leur commercialisation, de la Bibliothèque
nationale de France et du musée national d’Art
moderne, le choix illustre la vitalité de la création
en ce domaine ;
•
pour les moules et moulages : le partenariat avec
la RMN-GP est essentiel dans ce domaine, non
pas seulement dans sa dimension commerciale
mais aussi dans l’utilisation des moulages dans les
actions d’éducation artistique et culturelle (EAC).
Cette collaboration pourrait être améliorée.
La collaboration avec la RMN-GP doit
également être améliorée en ce qui concerne la
commercialisation des images : la RMN-GP a
conservé pour le Louvre sa mission de couverture
et de commercialisation des photographies. La
convention qui lie les deux établissements sera
renégociée sur la base d’une évaluation plus
précise des besoins du musée.
Enfin, un meilleur positionnement des deux
partenaires est également à construire dans le
prolongement des relations reconstruites pour la
programmation d’expositions au Grand Palais et
au musée du Luxembourg. La RMN-GP reste
en effet un important organisateur d’expositions
avec qui le Louvre doit poursuivre des relations de
partage d’information sur les programmations et
de coproductions d’expositions.
Le Louvre au service de la nation