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Plan de la recherche
2016-2020
précédentes campagnes, qui servira désormais
de cadre pour le traitement et l’étude dumaté-
riel archéologique en vue de la publication.
Parallèlement à la création de ce précieux
instrument de gestion et de recherche, la
collaboration étroite établie avec l’INRAP
sur ce chantier sous la supervision de Daniel
Roger marque un renforcement important des
équipes en vue d’une extension de nos activités
sur le terrain.
Le monde colonial grec de mer Noire
et des Détroits : Apollonia du Pont
et Orgamé
Porteur : A. Baralis
Partenaires :
- en Bulgarie : Institut national d’archéologie
de Sofia et musée, dépendant de l’Académie
des Sciences de Bulgarie, représenté par
M
me
K. Panayotova, responsable
au sein de cette institution de la section
d’archéologie classique ; Musée archéolo-
gique de Sozopol (dir. D. Nedev) ;
- en Roumanie : Institut d’études sud-est
européennes, dépendant de l’Académie
roumaine, en la personne de V. Lungu,
directrice du site ; Institut archéologique
V. Pârvan ; Musée archéologique de Tulcea.
Ces deux missions bénéficient par ailleurs du
réseau scientifique établi avec d’autres institu-
tions durant le programme ANR Pont-Euxin.
Celui-ci rassemble au total 16 universités et
centres de recherche répartis dans huit pays :
université d’Exeter (photo-interprétation),
université de Louvain (macrobiologie, géomor-
phologie), Muséum d’histoire naturelle, Paris
(paléozoologie), université Paris-Ouest (anthro-
pologie, paléopathologie), CNRS UMR 5138,
MOM (archéométrie), Centre Camille-Jullian,
UMR 7299, CNRS – université d’Aix-Mar-
seille (support photographique et technique),
CEREGE, UMR 6635, CNRS – université
d’Aix-Marseille (géomorphologie, sédimento-
logie, géoélectricité), Institut d’anthropologie de
Sofia, Ecolab, UMR 5245 (palynologie), univer-
sité Saint-Clément d’Ohrid (macrobiologie),
IFEA - USR 3131 (cartographie-topographie),
Musée archéologique de Bourgas (archéologie),
IFEA - USR 3131 (cartographie-topogra-
phie), ICEM-Tulcea (botanique-archéologie),
université d’État deMoscou (géomorphologie),
université de Trent-Ontario (anthropologie).
Le Louvre a longtemps constitué un rouage
essentiel de l’activité archéologique française
à l’étranger. C’est en effet au musée qu’était
accueilli l’essentiel du matériel résultant des
fouilles conduites autour du Bassin méditerra-
néen. C’est également au Louvre que ces collec-
tions étaient traitées et étudiées avant publica-
tion. La volonté exprimée par le Louvre, et au
sein de ce dernier par le DAGER, de réactiver
la présence dumusée sur des sites avec lesquels
il conserve de fortes relations par le biais de ses
collections patrimoniales explique la relocali-
sation de la Mission archéologique française
à Apollonia, dont le premier fouilleur ne fut
autre que le consul français A. Degrand. Les
objets résultant de ses travaux sont pour moitié
conservés dans notremusée, conformément aux
accords en vigueur à l’époque sur le territoire de
la Bulgarie.
• La mission archéologique française
à Apollonia
Lancée en 2002 sous la direction d’A. Hermary
(dir. adjoints : A. Baralis, A. Riapov), lamission
archéologique française s’est tout d’abord
intéressée à la nécropole classique et hellénis-
tique d’Apollonia, dans le secteur de Kalfata.
Les trois campagnes de fouilles entreprises
avec l’Institut archéologique de Sofia ont
été publiées en 2010 sous format monogra-
phique. Cet engagement français sur place s’est
maintenu par la suite via des participations
sporadiques aux fouilles de sauvetage menées
dans le centre ancien par le Musée archéolo-
gique de Sozopol avant que la mission ne soit
définitivement relancée en 2010 dans le cadre
du programme ANR Pont-Euxin (resp. :
A. Baralis). Elle bénéficie depuis 2012 d’un
support financier de la sous-commission des
fouilles du ministère des Affaires étrangères,
tout en se trouvant au cœur du partenariat
scientifique en cours de finalisation entre le
Louvre (DAGER) et le Centre Camille-Jullian
à Aix-en-Provence. Notre investissement sur le