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2016. La finalisation de cet inventaire informatisé et

son déploiement pour différents usages (recherche,

mise en ligne…) est une priorité du Louvre pour

les années à venir. Ce projet structurant permettra

de disposer d’un outil commun et de pratiques

partagées par l’ensemble du musée.

Les enjeux sont nombreux dans les années à venir

pour le projet Museum Plus :

-

finaliser le déploiement de Museum Plus dans

toutes les conservations pour 2016 et en faire un

premier bilan ;

-

faire le deuxième récolement décennal

directement sur Museum Plus  : la fin du

déploiement permettra de faciliter notablement le

deuxième récolement décennal ;

-

travailler transversalement à la mise en place

de référentiels communs et d’un vocabulaire

scientifique partagé : la mise en place de

thesauri

précis, partagés par plusieurs départements,

permettra en effet une meilleure description

scientifique des collections du musée dans toute

leur diversité, et, par ce biais, d’améliorer la

connaissance des collections ;

-

continuer l’avancée de Museum Plus : assurer la

mise en ligne des données sur Intranet et réfléchir

aux possibilités de mise en ligne sur Internet, en

lien avec les réflexions sur les bases de données

scientifiques et la refonte du site Internet prévue

dans ce calendrier. Cette mise en ligne sur Internet,

effective aujourd’hui seulement pour l’intégralité

de la collection d’arts graphiques (base propre) et

les collections exposées (base Atlas), est un enjeu

majeur pour la connaissance et la diffusion des

collections du Louvre, alors même que la plupart

des musées mettent aujourd’hui en ligne leurs

collections. Il conviendra également d’étudier

l’interopérabilité des données avec d’autres

plateformes, de réfléchir aux liens avec les autres

bases internes (base Atlas des cartels, base Arts

graphiques, bases de travail des départements)

et externes, notamment avec la base Joconde du

ministère de la Culture et de la Communication,

et de réfléchir à une politique d’ouverture des

données (Open Data).

établir une stratégie de numérisation partagée

La numérisation des documents (écrits et

photographies) relatifs aux œuvres des collections

est le pendant de leur informatisation, et devra

faire l’objet d’une réflexion approfondie dans

les années qui viennent, notamment en termes

méthodologiques. Les priorités consisteront

notamment à :

-

définir des axes prioritaires de numérisation et

une programmation pluriannuelle ;

-

identifier les outils et les partenaires ;

-

définir une politique de conservation des

ressources numériques.

la couverture photographique des collections :

identifier les œuvres et les documenter

Enfin, la question de la couverture photographique

des collections va de pair avec celle de la base

de données informatisée et doit également être

traitée en priorité : l’identification des œuvres et

objets par une bonne couverture photographique

est essentielle à la bonne gestion des collections

et à leur connaissance. Mener à bien en parallèle

les deux chantiers est une priorité, d’autant plus

importante dans le cadre de l’externalisation

future des réserves.

L’articulation entre couverture documentaire

et couverture éditoriale doit faire l’objet d’une

réflexion globale approfondie : les besoins ne sont

pas les mêmes, et MuseumPlus, s’il doit être lié aux

images des objets, ne doit pas être utilisé comme

base pour toutes les images (HD notamment).

Pour le Louvre, l’enjeu est également de pouvoir, à

l’image des grands musées internationaux comme

la National Gallery et le British Museum, mettre à

disposition du public des photos de qualité.

Cette question devra faire l’objet d’une discussion

dans le cadre de la renégociation de la convention

existante avec la RMN-GP, qui effectue la

couverture photographique pour le compte du

Louvre.

C

onserver

,

préserver

,

sauvegarder

Le contexte particulier du Louvre est une

contrainte pour la conservation préventive :

les contraintes d’un bâtiment historique non

adapté : climat, huisseries, verrières…, et des

surfaces très importantes ;

un Palais qui n’a pas été conçu comme un musée

et où les collections doivent trouver leur place ;

un musée près de la Seine et conçu dans le cadre

du Grand Louvre avec des réserves enterrées ;

une grande diversité des collections en termes de

matériaux, de taille, de poids, d’histoire matérielle.

La conservation préventive, en ce qu’elle concerne

les collections, est une priorité et concerne tout

le musée, puisque ses champs de compétences

vont des huisseries aux équipements climatiques

en passant par l’éclairage, les emballages,

les conditions d’expositions et en particulier

les mouvements d’œuvres. Réaffirmer la

transversalité de cet enjeu et la responsabilité

de tous est l’une des priorités du musée pour les

années à venir, à travers des procédures renforcées

au service de la conservation, de la protection et de

la sauvegarde des collections.

Conserver en salles

La conservation préventive des œuvres en salles est

particulièrement complexe dans le contexte d’un

Le domaine, les collections, les publics et les équipes