35
verticales et horizontales, cheminements des
réseaux non réservés, nature précieuse des
matériaux (plafonds peints, boiseries…).
La bonne gestion et la valorisation scientifique et
culturelle de ce lieu se font en lien étroit avec les
architectes en chef des Monuments historiques
(ACMH : Michel Goutal pour le Palais et ses
jardins, Dominique Larpin pour le jardin des
Tuileries) et avec les architectes des Bâtiments de
France (ABF) pour les abords.
Outre les lieux historiques, majoritaires, les
aménagements intérieurs et les équipements
techniques représentent une strate supplémentaire
qui pose un problème d’un autre type : l’usure
et l’obsolescence technique. Il s’agit en effet
d’équipements et d’aménagements des années
1980, établis dans le cadre du Grand Louvre, qui
doivent aujourd’hui être repensés et modernisés.
L’hyperfréquentation
Enfin, l’hyperfréquentation est un facteur
supplémentaire de complexité pour la gestion de
l’établissement, et relève le niveau d’exigence.
Gérer un public aussi nombreux est en soi une
prouesse humaine et technique, pour toutes les
équipes en charge du bâtiment comme pour celles
en charge de la sûreté et de la sécurité. Le défi
pour le Louvre est double : d’une part, parvenir à
garantir une qualité technique dans un contexte
d’usage intensif de tous les équipements du musée,
d’autre part, arriver à maintenir les espaces et le
bâtiment, sans empiéter sur les visites et les usages
partout dans le Palais et les jardins, et les missions
de diffusion de l’établissement.
L’enjeu est donc de conjuguer toutes ces
complexités, au service du public et de la mission
du musée.
Belvédère. Doublement du contrôle d’accès (projet)