Portraitiste de genre ayant représenté les personnalités les plus emblématiques de son époque, fasciné par le luxe et l’aristocratie, la séduction féminine et la mode, Ingres allait satisfaire dans quelques rares portraits peints durant sa vieillesse ses fantasmes de sensualité mondaine.

La Vicomtesse d’Haussonville et La Princesse de Broglie sont peints dans l’intimité de leur intérieur, posant dans des attitudes conventionnelles. Ingres retrouve son goût pour l’accessoire, le bijou, le bibelot exécutés avec un réalisme excessif, s’attache à la sensualité des vêtements et des chairs. Faire et se faire plaisir en travaillant des formes épurées et raffinées aux couleurs pures et acides, telles sont ses intentions réelles.