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L’enjeu lié à l’accueil des publics relève quant

à lui du schéma directeur accessibilité (SDA).

La mise en œuvre des opérations prévues dans

le cadre de ce schéma, dont les deux diagnostics

(respectivement sur le volet « Public » et le volet «

Personnels ») ont été actualisés en 2013, se poursuit.

Un planning des travaux a été élaboré en 2013

puis présenté en comité des investissements début

2014 pour un montant global de 24,5millions

d’euros. Il s’agit d’opérations qui s’échelonnent

de 2009 à 2023 visant à rendre conformes à

la règlementation sur l’accessibilité les lieux

ouverts au public. Pour obtenir la validation

de cette programmation des travaux, l’Agenda

d’accessibilité programmée (Ad’AP) doit être

déposé courant 2015. L’échelonnement de ces

actions a été repoussé jusqu’en 2023 compte tenu

des financements et grâce à un assouplissement

réglementaire. Quelques actions ont été amorcées,

dont la mise en accessibilité du musée Delacroix.

Suivra celle des ailes nord et sud de la Cour carrée,

notamment la porte des Arts.

En ce qui concerne la présence humaine, le

Louvre relève d’une approche très spécifique du

fait des flux considérables de public et de l’étendu

des espaces. Cette préoccupation est à mettre en

perspective avec le coût moyen de la surveillance

par mètre carré de salles ouvertes qui peut

apparaître supérieur à la situation observée dans

de nombreux établissements ouverts au public.

L’application informatique d’affectation des

agents de la direction du Public, de l’Accueil et de

la Surveillance sera remplacée durant le contrat

d’objectif et de performance 2015-2019.

L

a gestion durable du

P

alais

et

des

jardins du domaine

Enjeu prioritaire pour le Louvre, la mise en œuvre

d’une gestion durable d’un domaine aussi grand et

complexe représente un vrai défi pour les années à

venir. Pour répondre aux obligations en matière

environnementale, le Louvre devra s’engager

dans des démarches, déjà en partie entamées, de

remplacements des équipements.

Mettre en application la Charte du

développement durable

Le 2 septembre 2010, le musée du Louvre a signé la

Charte développement durable des établissements

publics et entreprises publiques. Cette charte est

l’expression d’une démarche volontaire de progrès

pour mettre en œuvre les stratégies nationales de

développement durable, dans le cadre de l’article 6

de la Charte de l’environnement inscrite dans la

Constitution française le 28 février 2005.

Cette démarche doit se traduire par des économies

d’eau et de CO

2

sur l’ensemble du domaine et

des économies sur les nouvelles constructions

pour partie en HQE ou HPE. Il faut noter que

les solutions d’amélioration des performances

énergétiques des équipements techniques ont

un impact direct sur les crédits d’investissement.

Le projet de construction d’un nouveau centre

de réserves s’inscrira dans cette ambition

environnementale, avec des objectifs énergétiques

ambitieux.

Quelques pistes d’amélioration déjà lancées ou à

mettre en œuvre :

bâtiments et énergies : économie d’eau et

réduction des émissions de CO

2

, économies de

nouvelles constructions pour partie en haute

qualité environnementale (HQE) ou en haute

performance énergétique (HPE) ;

travaux, qu’il s’agisse d’aménagements,

d’interventions sur monument historique ou de

réhabilitation technique : les objectifs sont à terme

d’augmenter la maintenance préventive afin de

diminuer la maintenance corrective, plus coûteuse

pour l’établissement ;

transports : acheter des véhicules propres lors

de renouvellements de véhicules et si possible

électriques, réaliser un plan de déplacement,

diminuer les émissions de CO

2

pour les transports ;

émissions de CO

2

 : réalisation du bilan carbone

et déclinaison d’un schéma directeur énergie issu

de l’audit énergétique réalisé en 2005 ;

déchets : assurer une bonne gestion des déchets

et diminuer les déchets produits dans le Palais et

les jardins ;

achats : mettre en place une politique d’achat en

faveur du développement durable et prendre en

compte la fin de vie des produits ;

produits chimiques dans les jardins : limitation

et développement de la lutte biologique ;

biodiversité : introduction d’une palette végétale

variée lors de la restauration du bosquet nord-est ;

tontes : mise en place d’un écopâturage dans les

fossés du jardin des Réservés.

La traduction de cette politique sera rendue lisible

grâce à :

l’élaboration d’un plan d’action formalisé et

évaluable qui déclinera la stratégie globale de

développement durable (avec élaboration d’un

tableau de bord de suivi du projet d’aménagement

et de développement durable, PADD) ;

la mise en place d’un comité de pilotage global de

la politique de développement durable (CPDD) ;

la rédaction d’un « rapport annuel

Développement durable ».

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