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verticales et horizontales, cheminements des

réseaux non réservés, nature précieuse des

matériaux (plafonds peints, boiseries…).

La bonne gestion et la valorisation scientifique et

culturelle de ce lieu se font en lien étroit avec les

architectes en chef des Monuments historiques

(ACMH : Michel Goutal pour le Palais et ses

jardins, Dominique Larpin pour le jardin des

Tuileries) et avec les architectes des Bâtiments de

France (ABF) pour les abords.

Outre les lieux historiques, majoritaires, les

aménagements intérieurs et les équipements

techniques représentent une strate supplémentaire

qui pose un problème d’un autre type : l’usure

et l’obsolescence technique. Il s’agit en effet

d’équipements et d’aménagements des années

1980, établis dans le cadre du Grand Louvre, qui

doivent aujourd’hui être repensés et modernisés.

L’hyperfréquentation

Enfin, l’hyperfréquentation est un facteur

supplémentaire de complexité pour la gestion de

l’établissement, et relève le niveau d’exigence.

Gérer un public aussi nombreux est en soi une

prouesse humaine et technique, pour toutes les

équipes en charge du bâtiment comme pour celles

en charge de la sûreté et de la sécurité. Le défi

pour le Louvre est double : d’une part, parvenir à

garantir une qualité technique dans un contexte

d’usage intensif de tous les équipements du musée,

d’autre part, arriver à maintenir les espaces et le

bâtiment, sans empiéter sur les visites et les usages

partout dans le Palais et les jardins, et les missions

de diffusion de l’établissement.

L’enjeu est donc de conjuguer toutes ces

complexités, au service du public et de la mission

du musée.

Belvédère. Doublement du contrôle d’accès (projet)