Déméter et Coré



Une ou deux statues de culte attribuées à Praxitèle, dédiées sans doute dans un sanctuaire éleusien, sont connues par des reliefs votifs et des stèles : Coré en chiton, himation et sandales tient de la main droite deux torches ; Déméter coiffée d'un polos et vêtue d'un peplos à rabat et colpos tend une phiale de la main droite en geste de libation et de l'autre main tient un sceptre. Par comparaison avec les Muses de Mantinée qu'on pense sorties de l'atelier de Praxitèle, on a suggéré qu'il existait une Coré du sculpteur athénien. Pausanias mentionne près de la porte du Dipylon à Athènes un groupe de divinités éleusiennes par Praxitèle. Il aurait donc pu exister plusieurs Coré et Déméter dont deux séries se distinguent dans les drapés. Les modèles de ces figures drapées doivent remonter au IVe siècle mais leur attribution à Praxitèle est une hypothèse fragile et invérifiable.