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94 - Rapport d’activité - 2015

La Petite Galerie du Louvre

Saison 1

Le Projet scientifique et culturel du musée

place l’éducation artistique et culturelle au

cœur des priorités du Louvre. Pour incarner

cette ambition, il a prévu la mise en place à

l’automne 2015 du projet Petite Galerie du

Louvre. Inauguré le 12 octobre 2015, ce pro-

jet comprend : la création d’un espace dédié à

des présentations de longue durée autour des

grandes thématiques des programmes d’édu-

cation artistique et culturelle ; la production

de ressources en ligne ; l’organisation de dis-

positifs hors les murs.

En dédiant de façon permanente un espace

au cœur du Palais à ce projet inédit, le Louvre

entend proposer au public un lieu privilé-

gié d’initiation à l’art, véritable « école du

regard », lui offrant des clefs d’observation

et d’analyse des œuvres et des collections. Cet

espace permet en outre d’établir des liens avec

d’autres arts pas ou peu représentés aumusée

du Louvre comme le cinéma.

Inaugurée le 12 octobre 2015, la première

exposition de la Petite Galerie du Louvre

intitulée «Mythes fondateurs. D’Hercule à

Dark Vador », est ouverte au public jusqu’au

4 juillet 2016. Son commissariat a été assuré

par Dominique de Font-Réaulx, conserva-

teur général, directrice du musée national

Eugène-Delacroix. Grâce à la présentation de

70 œuvres de grande qualité, prêtées par les

départements duLouvre, lemuséeDelacroix,

le musée du quai Branly, le Musée national

d’art moderne, lemusée d’Archéologie natio-

nale, la Cinémathèque française et le Narra-

tive Museum, le visiteur peut, en s’interro-

geant sur la portée symbolique des mythes,

s’approprier l’œuvre d’art, poser un regard

neuf et renouvelé sur le musée.

Cette réflexion s’organise autour de quatre

sections : la création du monde, les visions

enchantées de la nature, la figure du héros et

les spectacles issus des mythes. Elle est com-

plétée par :

– la mise en ligne d’un site dédié, réalisé dans

le cadre d’un mécénat de compétences d’Ac-

centure, comprenant des explications détail-

lées sur les œuvres exposées, des récits mytho-

logiques, une visite virtuelle de l’exposition

et des outils pour les accompagnateurs du

jeune public tels que des pistes de visite ou

des bibliographies. Par ailleurs, dans le cadre

d’un partenariat avec l’entreprise Orange,

le musée a expérimenté l’usage de tablettes

numériques avec des scolaires ;

– la conception d’une application pour smart-

phone proposant un commentaire simple et

accessible d’une sélection de quatorze œuvres,

neuf récits de mythes, un parcours audiodé-

crit et des vidéos en langue des signes. À la

fin de l’année 2015, on comptabilisait 4 053

téléchargements ;

– une médiation adaptée aux besoins du

jeune public fondée sur un discours simple,

un graphisme attrayant, des informations

concises sur chaque personnage, des textes

qui expliquent les techniques artistiques,

des échantillons de matériaux à toucher, des

repères géographiques et historiques ;

L’éducation artistique et culturelle