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Histoire de l’art de la sculpture européenne

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Attiret (Dole, 2005). C’est à Edme Bouchardon

(1698-1762) qu’il consacre actuellement ses

recherches, en collaboration avec le département

des Arts graphiques (Juliette Trey) et le Getty

Museumde Los Angeles (Anne-Lise Desmas),

pour une exposition au Louvre et au Getty

Museum en 2016-2017. Après Bouchardon (fin

du programme en 2017 avec publication du

colloque qui se tiendra en 2016), les prochains

artistes étudiés pourraient être Gois, en prépa-

ration à Tours, et Pigalle, envisagé avec le Bode

Museum de Berlin.

La sculpture germanique

de la fin du Moyen Âge

(vers 1460-1530) (fin en 2018 environ)

Porteur : S. Guillot de Suduiraut, assistée de

A. Dequier, dans le cadre du réseau Sculptures

médiévales et en lien avec le C2RMF

La première phase du programme a permis le

recensement et l’étude des sculptures germa-

niques dans les musées de France, le dépar-

tement des Sculptures présentant l’ensemble

le plus important de France hors des musées

d’Alsace (

RML

2010, p. 55-56, 2011, p. 109, 2012,

p. 132, 2013, p. 213-214). L’enquête débouche

en 2015 sur la publication du catalogue d’une

cinquantaine d’œuvres souabes des collec-

tions françaises (rendant compte des résultats

des examens et analyses sur les matériaux et

techniques), et sur une exposition au musée de

Cluny. Le programme connaîtra une deuxième

phase, par Sophie Jugie et Angèle Dequier,

toujours avec Sophie Guillot de Suduiraut,

pour la finalisation et la mise en ligne de la

base de données. Celle-ci devrait fédérer les

contributions desmusées associés dans le réseau

Sculptures duMoyenÂge et de la Renaissance,

et plus particulièrement celles deCécileDupeux

(musée de l’Œuvre à Strasbourg) et de Pantxika

De Paepe (musée Unterlinden à Colmar). Il

conviendra de créer des synergies entre ce

recensement des sculptures allemandes et celui

des panneaux peints germaniques de la fin du

Moyen Âge dans les musées de France entamé

par Isabelle Dubois-Brinckmann (musée de

Mulhouse), sous l’égide de l’INHA.

La sculpture italienne du XV

e

siècle

(fin en 2020 environ)

Porteur : M. Bormand, en partenariat

avec plusieurs musées français et italiens,

notamment le Bargello (

RML

2010, p. 58)

Cette étude s’appuie sur l’importante collection

du département et plus largement les collections

publiques françaises et certaines collections de

musées étrangers. Elle comporte un volet

d’étude des matériaux et techniques (voir le

domaine

Études des matériaux et des techniques

et

RML

2010, p. 58 et 2011, p. 109-110), liée aux

restaurations (

RML

2013, p. 197-198). Mais elle

a pour objectif de concourir plus largement à

la connaissance de la sculpture italienne de la

Renaissance. Un premier aboutissement a été

l’exposition «Le Printemps de la Renaissance»,

présentée au Louvre et à Florence (

RML

2013,

p. 266-268) et le colloque associé (

RML

2013,

p. 235). Les étapes à venir sont le catalogue

raisonné des sculptures toscanes du Louvre

(prévu pour 2018) et un projet d’exposition pour

2019-2020 sur la sculpture de la Renaissance en

Italie dans la seconde moitié du XV

e

siècle et le

début du XVI

e

siècle.

La sculpture de la première moitié

du XIX

e

siècle (fin après 2020)

Porteur : S. Deschamps-Tan,

assistée de B. Tupinier-Barrillon,

en partenariat avec plusieurs musées de France

et plusieurs universités ou instituts (INHA,

Paris IV Sorbonne, Lyon II, Poitiers...),

afin notamment de susciter des études mono-

graphiques sur des artistes encore mal connus

L’objectif de la recherche est l’étude et le cata-

logue raisonné de la collection du Louvre :

environ 2 000 œuvres, dont les ensembles

de sculptures de Barye et de médaillons

de David d’Angers qui pourraient faire

l’objet d’un traitement spécifique. Stéphanie

Deschamps-Tan se consacre actuellement

plus particulièrement à l’étude de Chinard

en partenariat avec le musée des Beaux-Arts

de Lyon (

RML

2013, p. 199-200), tandis que

Béatrice Tupinier-Barrillon poursuit l’étude

des médaillons de David d’Angers (

RML

2011, p. 108-109).