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Designer’s Days, les Rendez-vous au jar-
din, la Fête de la musique, les Journées du
patrimoine – ont permis de faire découvrir
le musée à un public varié.
La popularité grandissante du musée
Delacroix sur les réseaux sociaux met en
évidence son potentiel de développement.
Malgré sa relative obsolescence, le site
internet du musée, grâce au dynamisme des
informations publiées, a été visité en 2016
environ 300 000 fois. Sa page Facebook,
très dynamique, réunit plus de 255 000
amis. Le 27 décembre 2016, date anniver-
saire de l’installation de Delacroix place de
Furstenberg, le musée a lancé son compte
Instagram, réseau qui permettra d’établir
un lien participatif avec les visiteurs, invités
à partager leurs photographies. L’équipe
du musée Delacroix a également conçu des
vidéos inédites sur les œuvres, les lieux et
la vie de l’artiste.
La mise en œuvre
d’un projet d’accueil inédit
En 2015, une formation à l’accueil a été
conçue pour le musée Delacroix, en asso-
ciation avec la direction des Ressources
humaines (DRH) du Louvre. Tous les col-
laborateurs du musée l’ont suivie. En 2016,
une formation à la médiation en direction
de quatorze agents volontaires a complété
ce dispositif. Elle a été enrichie par l’or-
ganisation de réunions hebdomadaires
menées par la directrice du musée et par
la constitution de dossiers documentaires
sur Delacroix, les collections, le musée. La
bibliothèque du musée a été reclassée afin
de permettre son libre accès aux collabo-
rateurs. Depuis octobre 2016, les agents
volontaires proposent ainsi aux visiteurs
une visite-découverte, trois après-midis
par semaine, en se fondant sur leur vision
singulière du musée.
Collections : inventaire,
restaurations, acquisitions
L’inventaire rétrospectif de la collection,
commencé en 2014, s’est poursuivi, per-
mettant de rassembler les archives liées à la
constitution de la collection depuis 1930.
La politique de restauration concertée pré-
sentée devant la commission de restauration
du Louvre, incluant la réalisation progressive
de constats d’état pour toutes les œuvres, en
commençant par la collection de peintures,
mise en œuvre en 2015, s’est poursuivie. Une
étude préalable complète a été réalisée grâce
à un partenariat avec le Centre de recherche
et de restauration des musées de France
(C2RMF). Elle a porté sur trois œuvres
précieuses de la collection, les fresques que
Delacroix avait peintes au début des années
1840 pour l’abbaye de Valmont. Ces œuvres
sont les seules fresques du peintre. L’étude
permettra d’engager leur restauration méti-
culeuse en vue d’une nouvelle présentation.
Le musée Delacroix a été très étroitement
associé à la restauration des peintures de
Saint-Sulpice, chefs-d’œuvre de la fin de
la vie du peintre, achevés en 1861, alors
que Delacroix vivait, depuis 1857, place de
Furstenberg. Le partenariat signé à cette
occasion avec la Ville de Paris a conduit à la
mise en place d’une collaboration scientifique
et culturelle. Une exposition dédiée à ces
œuvres, leur conception, leur réalisation et
leur influence sur la création artistique aura
lieu au musée Delacroix au printemps 2018,
année anniversaire de la naissance du peintre.
L’acquisition, grâce à une préemption de
l’État, du premier portrait de George Sand
par Delacroix, peint en 1834 pour
La Revue
des deux mondes
, est un enrichissement
majeur. Sa restauration a permis de retrou-
ver les couleurs de l’œuvre, dans une gamme
chromatique de bruns très subtile, et de
valoriser les effets de lumière que le peintre
a voulu y imprimer.