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De son côté, le musée Fabre, à Montpellier, a

réalisé en partenariat avec lemusée duLouvre

une galerie tactile, inaugurée le 9 décembre

dernier. Intitulée «L’Art et la matière», elle

invite les visiteurs à une nouvelle découverte

tactile et multi-sensorielle de l’art, grâce à la

présentation de reproductions de sculptures.

L’année 2016 a aussi été marquée par la par-

ticipation du Louvre aux expositions «Ana

Ziqquratim: sur la piste de Babel » (27 avril

– 21 juin 2016) à la bibliothèque nationale et

universitaire de Strasbourg et «Les Étrusques

en toutes lettres. Écriture et société en Italie

antique» au musée Henri-Prades de Lattes

(17 octobre 2015 – 29 février 2016).

Enfin, le 12 juillet 2016, le Louvre a signé

une convention sous l’égide de la préfec-

ture de région d’Île-de-France, encadrant

son jumelage avec les deux zones de sécu-

rité prioritaire limitrophes de Sevran et

Aulnay-sous-Bois. Ce jumelage consolide

son ancrage dans le département de Seine-

Saint-Denis avec lequel il est lié depuis mars

2015 par une convention triennale. Il lui

permet de démultiplier son action dans trois

domaines : la conception de projets avec les

collèges du département ; l’organisation de

projets en direction du public du handicap et

du champ social ; la formation des personnels

d’animation.

Interview de M. M’hammed Behel,

directeur du musée de

Saint-Romain-en-Gal

Pour quelles raisons

avez-vous accepté

d’accueillir le volet

itinérant de la saison 1

de la Petite Galerie

du Louvre ?

C’est nous qui avons pris

l’initiative de solliciter le

prêt de l’exposition «Les

Mythes fondateurs.

D’Hercule à Dark Vador »,

à l’occasion du vingtième

anniversaire de notre musée

archéologique de Saint-

Romain-en-Gal dans la

Vienne. Nous sommes

très reconnaissants au

musée du Louvre et à son

président-directeur

de nous avoir répondu

favorablement.

Le thème des mythes

fait naturellement écho

à notre programme

muséographique et à nos

collections permanentes.

Par exemple, les mosaïques

de pavement figurées

représentent essentiellement

des sujets issus de la

mythologie antique.

L’exposition propose une

vision transversale des

mythologies à laquelle nous

sommes particulièrement

sensibles. Cette perception

élargie, qui promène

le visiteur à travers les

continents et les époques,

permet de créer des ponts

entre les différentes

cultures, entre l’Antiquité

gallo-romaine et notre

monde actuel. Il nous

semble toujours important

de ne pas rester rivé à une

approche trop spécialisée de

l’histoire et de l’archéologie.

Quel accueil votre public

a-t-il réservé à cette

exposition d’éducation

artistique et culturelle ?

La signature du Louvre

et l’affiche extrêmement

attrayante expliquent

le succès que l’exposition

rencontre, avec une

importante fréquentation

durant les deux

premiers mois.

D’après les retours directs

et les mentions portées

sur le livre d’or,

les appréciations

des visiteurs sont dans

l’ensemble favorables.

Les enseignants, qui

accompagnent des sorties

scolaires et travaillent

souvent sur les grands

thèmes de la mythologie,

apprécient particulièrement

le propos de l’exposition,

qui leur permet

«d’accrocher » leurs élèves,

en mettant en évidence les

rapports entre l’Antiquité

et la culture moderne.