Un musée au service de l’étude des collections - 25
portés par les chercheurs dumusée duLouvre,
ont été recensés en 2015 et répartis selon les
domaines et axes validés lors du dernier
conseil scientifique de 2014 :
– les études muséales, où sont abordées les
questions relatives à l’histoire des collections,
des musées, de la muséologie, des présen-
tations, de l’art des jardins et des publics ;
– l’étude des collections, qui regroupe les
recherches sur les artistes, les ateliers, les
écoles, le contexte, les provenances, les
fouilles, les corpus d’œuvres et les catalogues
de collections, l’épigraphie et la philologie ;
– l’étude des matériaux et techniques qui,
s’appuyant sur les analyses physiques et
chimiques, porte sur la conservation pré-
ventive, la compréhension matérielle de
l’œuvre et de son contexte de création, et
sur les recherches appliquées à la restaura-
tion des dessins.
Ces projets, qui relèvent de l’histoire de l’art,
de l’archéologie, de l’histoire, des sciences
sociales, de la muséologie ou encore des
sciences appliquées au patrimoine, s’appuient
dans leur grande majorité sur des partenaires
comme le Centre de recherche et de restau-
ration des musées de France (C2RMF), le
Laboratoire de recherche desmonuments his-
toriques (LRMH), la Fondation des sciences
du patrimoine (LabEx Patrima) ou encore
l’École du Louvre.
Le conseil scientifique
du musée du Louvre
Créé en 2011, le conseil scientifique du
Louvre est composé de membres de droit :
le président-directeur, les administrateurs,
les directeurs de département, de la direc-
tion de la Médiation et de la Programmation
culturelle, de la direction des Relations exté-
rieures et de la direction de la Recherche et
des Collections. S’y ajoutent des personnali-
tés extérieures au domaine muséal nommées
pour trois ans.
Sous la présidence confirmée de Salvatore
Settis, de nouveaux membres ont rejoint en
2015 ce conseil : Antoinette LeNormand-Ro-
main, directeur général de l’Institut national
de l’histoire de l’art (INHA) ; Isabelle Pal-
lot-Frossard, directrice du C2RMF ; Philippe
Durey, directeur de l’École duLouvre ; Domi-
niqueGarcia, archéologue et président de l’Ins-
titut national de recherches archéologiques
préventives (INRAP) ; Patrice Bourdelais,
directeur de l’institut des Sciences humaines
et sociales du CNRS ; Vincent Lefevre, sous-
directeur des collections du Service desmusées
de France au ministère de la Culture et de la
Communication ; Neil Mac Gregor, direc-
teur du British Museum ; Étienne Anheim,
coordinateur scientifique et cofondateur du
LabEx Patrima, maître de conférences, spé-
cialisé dans l’histoire économique, sociale et
matérielle de la peinture et l’histoire des pra-
tiques de l’écrit entre le XIII
e
et le XV
e
siècle,
université de Versailles – Saint-Quentin-en-
Yvelines ; Jacqueline Lichtenstein, professeur
d’esthétique et de philosophie de l’art, uni-
versité Paris IV-Sorbonne ; Bénédicte Savoy,
professeur, spécialisée dans l’histoire des col-
lections, université TU Berlin ; Dominique
Poulot, professeur, spécialisé dans l’histoire
du patrimoine et des musées, université Paris
I Panthéon-Sorbonne ; Xavier Greffe, pro-
fesseur en sciences économiques, université
Paris I Panthéon-Sorbonne.
Grâce à la refondation de son conseil scien-
tifique et à la rédaction de son nouveau plan
quinquennal de recherche, le musée du
Louvre a ainsi mis en 2015 l’accent sur sa poli-
tique de recherche, pour organiser, valoriser
et rendre plus lisible une activité scientifique
diverse et dynamique, qui irrigue l’ensemble
des projets des conservations et la program-
mation du Louvre.




