Rapport d’activité - 2016
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Présentations d’art contemporain
Eva Jospin, Panorama
Musée du Louvre, cour Carrée, du 12 avril
au 28 août 2016.
Dans le cadre de sa saison consacrée au
18
e
siècle, le Louvre a accueilli l’œuvre de
l’artiste contemporain Eva Jospin,
Panorama
.
Celle-ci se présentait sous la forme d’un
pavillon circulaire en acier poli-miroir, qui
hébergeait un panorama en carton sculpté
long de 27 mètres représentant une forêt, des
grottes et des rochers.
Ouverte au public, l’œuvre a proposé à ses
visiteurs une double lecture du domaine du
Louvre. À l’extérieur, ses parois reflétaient la
ville et le palais. À l’intérieur, son décor sculpté
en carton rappelait, par son côté végétal, l’uni-
vers des jardins et de la forêt.
Par ailleurs, le panorama de l’artiste s’est
inscrit dans la continuité des panoramas
traditionnels qui, au 18
e
siècle, ont connu
un intérêt public croissant. Ce faisant, il
a permis d’évoquer le plus ancien pano-
rama connu de France,
Le Panorama de
Constantinople
, réalisé en 1818 par Pierre
Prévost, qui fait partie des collections
nationales.
Au total, 300 618 personnes ont visité
l’œuvre d’Eva Jospin, soit en moyenne
2 547 visiteurs par jour.
JR au Louvre,
Anamorphose
Du 25 mai au 27 juin 2016.
Issu de la
street art
, JR investit l’espace
public depuis une dizaine d’années. Au
Proche-Orient, dans les favelas de Rio,
dans un bidonville au Kenya, à New York,
au Havre ou à Shanghai, ses œuvres ren-
contrent un très grand succès populaire.
Dans le cadre de son invitation à l’audi-
torium du Louvre, l’artiste a conçu une
immense œuvre sur la face d’entrée de la
Pyramide. Grâce à une anamorphose, qui a
prolongé la façade du palais en noir et blanc,
il a réussi « à faire disparaître » l’œuvre
d’I. M. Pei. En se plaçant à proximité du
rond-point qui fait face au musée, les spec-
tateurs ont pu s’émerveiller devant ce phé-
nomène rare, qui a suscité de nombreuses
reprises médiatiques dans le monde entier.
Pour le Louvre, l’œuvre de JR a permis de
rappeler la place de l’architecture contem-
poraine dans son histoire.
Joseph Kosuth, «ni
apparence ni illusion»
Figure incontournable de la scène améri-
caine, Joseph Kosuth est un pionnier de l’art
conceptuel. Il travaille depuis le début des
années 1970 sur les relations entre les mots
et les choses, le langage et la représentation.
Il écrit depuis plusieurs années des phrases
en néon, et réalise de monumentales instal-
lations de textes, critiques, philosophiques
ou littéraires, sur les monuments anciens.
L’œuvre, qui se présente sous la forme
de quinze phrases écrites en néons blancs
suspendues le long des remparts du hall
Charles-V, a été installée en juillet 2016.
Durant la Foire internationale d’art contem-
porain (FIAC), le Louvre a accueilli l’artiste.
Une interview filmée a été réalisée puis
diffusée sur les supports de communication
du Louvre.