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Enrichir, conserver, montrer
la conservation préventive
Les membres des départements et du service
de la conservation préventive se mobilisent
pour assurer, dans tous les espaces de conser-
vation et d’expositiondes collections, une veille
sur les conditions de conservation, et assurer,
en lien avec les équipes compétentes, les inter-
ventions nécessaires.
Une grande partie du travail du service s’ins-
crit dans un réseau de partenaires extérieurs.
La collaboration avec le C2RMF, le Centre
interdisciplinaire de conservation et de restau-
ration (CICRP) ou leLaboratoire de recherche
des monuments historiques (LRMH) permet
de bénéficier de compétences pointues dans
les domaines du climat, des matériaux, de la
veille sanitaire, des polluants ou des vitrines.
Le service apporte son expertise aux groupes
de normalisation européens Vitrines et Plan
de sauvegarde. La norme européenneGestion
intégrée des nuisibles (IPM) pour la protec-
tion du patrimoine culturel, à l’élaboration
de laquelle deux restaurateurs du service ont
collaboré, a été publiée en août.
Conseil, entretien
et surveillance
des collections
Le service de conservation préventive s’as-
sure que tous les projets du Louvre tiennent
compte de cette problématique. Il a ainsi
accompagné la réalisation du Pavillon de
l’Horloge et les projets d’exposition, en travail-
lant en particulier à l’amélioration des vitrines
(matériaux constitutifs, étanchéité, contrôle
des polluants et du climat).
Le service a mis en place en 2016 de nouvelles
méthodes pour assurer l’entretien et la sur-
veillance des collections : deux départements
ont bénéficié d’une campagne d’entretien
dans les salles. Celle-ci a permis de réaliser des
constats d’état, d’émettre des préconisations
d’interventions et de mettre en œuvre le
dépoussiérage de collections des départe-
ments des Sculptures et des Objets d’art. Un
test réalisé dans le grand salon Napoléon III
facilitera la mise en œuvre d’une intervention
en 2017. La veille sur l’environnement des
collections, en particulier dans les domaines
climatiques et sanitaires, reste une priorité.
Un marché d’anoxie a bénéficié aux dépar-
tements des Peintures, des Arts de l’Islam et
des Objets d’art.
Enfin, pour favoriser la mise en place d’une
politique transversale de conservation pré-
ventive, des programmes de formation interne
à l’intention des professionnels du musée
(sensibilisation à la conservation préventive,
dépoussiérage des collections) ont été réactivés.
Études préalables
et chantiers
des collections
Les chantiers des collections ont été pour-
suivis pour faciliter l’évacuation des collec-
tions en cas d’urgence, mais également pour
préparer leur transfert à Liévin. En 2016, ils
ont porté sur 2 100 œuvres des départements
des Antiquités orientales, Antiquités égyp-
tiennes, Antiquités grecques, étrusques et
romaines, Arts graphiques et Objets d’art,
dont certaines ont été transférées dans les
réserves du Louvre à Lens.
Réaliser les plans
d’urgence
En 2016, l’élaboration du plan de sauvegarde
des œuvres (PSO) a connu d’importantes
avancées, sous la conduite du service préven-
tion et sécurité incendie (SPSI) et du service
de la conservation préventive, conformé-
ment aux instructions ministérielles. Pour