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Enrichir, conserver, montrer
Focus sur le centre de conservation
du louvre à liévin
Le projet de Centre de conservation
du Louvre à Liévin, dont la maîtrise
d’œuvre a été confiée à l’architecte
mandataire Rogers Stirk Harbour
et Partners, a connu des avancées
significatives en 2016. Ce projet, piloté
par la direction générale, s’appuie sur
l’ensemble des compétences du musée
dans le domaine de la conservation
des collections.
L’équipe projet, qui compte des agents
du Louvre, de l’atelier FL&Co
(assistant à maîtrise d’ouvrage), de la
région Hauts-de-France (maîtrise
d’ouvrage déléguée) et du groupement
de maîtrise d’œuvre, a participé aux
différentes phases d’études, qui se
sont achevées en décembre 2016 avec
la validation de la phase «projet ».
Ces phases d’études se traduiront au
premier trimestre 2017 par le
lancement des appels d’offres travaux
et par la pose de la première pierre au
second semestre 2017. L’objectif est de
livrer le bâtiment au 1
er
semestre 2019.
Grâce à l’implication du service
de la conservation préventive et des
départements, la disposition des
espaces de réserve et l’implantation
des équipements immobiliers destinés
à recevoir les œuvres ont été arrêtées.
Le dossier a été présenté à la
commission ministérielle des projets
immobiliers (CMPI) en juin.
Le permis de construire a été déposé
auprès des services instructeurs
à la fin de l’année 2016.
Les modalités de financement du
projet ont été actualisées fin 2016.
En plus du Louvre, de la région des
Hauts-de-France et de l’Union
européenne, l’État apportera une
participation financière au titre
de la constitution de lieux de refuges
pour le patrimoine en danger,
conformément aux engagements pris
par la France lors de la conférence
d’Abou Dabi de décembre 2016.
Le recrutement du directeur délégué
en charge de la préfiguration du
Centre de conservation du Louvre
à Liévin, effectif au 1
er
février 2016,
a permis de reprendre les travaux
de définition de son fonctionnement :
organisation, organigramme de la
future structure, budget, modalités
de passation des marchés de
maintenance.
Des rencontres avec des universités,
écoles et des centres de formation
ont été organisées pour implanter
de manière durable cet équipement
dans son environnement. À cet égard,
les échanges avec l’Institut national
du patrimoine (INP), qui aboutiront
à la signature d’une convention-cadre
début 2017, sont représentatifs de
la volonté du Louvre d’associer
à ce projet les principaux acteurs
du patrimoine.
Le musée a poursuivi ses chantiers des
collections qui ont commencé en 2015.
Ceux-ci permettent de préparer les
œuvres qui seront envoyées au Centre
de conservation. En lien avec le projet
de Liévin, et pour répondre à des
besoins anticipés de départements,
le service de la conservation préventive
a élaboré des scénarios d’implantation
des collections dans les réserves
du Louvre à Lens, préambule
à leur transfert à Liévin.