42 - Rapport d’activité - 2015
Le département des
Antiquités orientales
L’année 2015 a étémarquée par le renouvelle-
ment de huitmembres dudépartement, l’enga-
gement du département dans les grands pro-
jets du musée et la valorisation des collections
d’Orient ancien. Les destructions de plusieurs
sites archéologiques survenues durant l’année
auMoyen-Orient ont constitué un sujet de vive
inquiétude. Les équipes ont ainsi collaboré à la
rédaction du rapport intitulé
Cinquante Pro-
positions françaises pour protéger le patrimoine
de l’humanité
remis par le président-directeur
du Louvre au président de la République en
novembre 2015. Le département a été sollicité
à de très nombreuses reprises pour évoquer
ces sujets auprès du grand public et des pro-
fessionnels ainsi que pour aider au contrôle du
trafic des antiquités, faisant office d’expert sur
les dossiers syriens et irakiens.
Les collections
Les acquisitions
Malgré les difficultés pour acquérir des
œuvres du Proche-Orient, un orthostate du
palais du roi Kapara à Tell Halaf, IX
e
siècle
av. J.-C., a rejoint les collections.
Vie des salles
Plusieurs objets ont pu être réinstallés dans
les salles d’expositions permanentes (glyptique
de Suse ; objets de la civilisation deMarlik, de
Tepe Giyan, du Yémen). L’accrochage dans
la cour Khorsabad du tableau de F. Thomas
sur la découverte de Khorsabad, en accord
avec le département des Peintures, permet
au public de mieux percevoir le contexte des
fouilles archéologiques.
Le département a joué un rôle pilote dans le
développement des nouveaux outils demédia-
tion dans les salles, en proposant des visites
virtuelles de sites menacés par les destructions
des guerres contemporaines, en particulier
la visite de Khorsabad sera montrée lors de
l’exposition «L’histoire commence en Méso-
potamie », à la fin de l’année 2016.
Restauration et conservation
préventive
Les restaurations des œuvres exposées et
en réserves ont été poursuivies, aussi bien
dans le cadre de programmes pluriannuels
d’études que de la préparation de l’exposition
« L’histoire commence en Mésopotamie »,
dont l’ouverture est prévue en novembre 2016
au Louvre-Lens, ou encore dans la perspec-
tive du déménagement des réserves à Liévin.
Ont notamment été restaurés des objetsmétal-
liques mésopotamiens, dix stèles puniques,
plusieurs œuvres du site de Mari (bronzes,
sculptures, céramiques) et trente tablettes
cunéiformes, en suivant le protocole établi
entre le Louvre et le Centre de recherche et de
restauration des musées de France (C2RMF).
Le travail de conservation préventive a
consisté à conditionner des objets pour le
récolement décennal et à finaliser la liste des
objets pour le plan de sauvegarde des œuvres.
Régie
La régie a activement participé aux groupes
de travail préparatoires à la création du centre
de conservation de Liévin et à la réaffectation
des espaces scientifiques et techniques, en col-
laboration avec les conservateurs.
62 prêts ont été consentis pour quinze exposi-
tions en France et à l’étranger. Au seinmême
du palais duLouvre, le département a proposé
des objets pour la Petite Galerie et pour l’ex-
position «Une brève histoire de l’avenir». Le
département a renouvelé dans sa quasi-totalité
les prêts dans la galerie duTemps du Louvre-
Lens. Il a en outre commencé à préparer les
prêts pour le Louvre Abou Dabi.
Malgré la fermeture du centre de documenta-
tion au second semestre pour achever le réco-
lement, 168 chercheurs de dix pays ont pu être
749
prises de vue
ont été
effectuées.
168
chercheurs
ont été
accueillis.




