148 - Rapport d’activité - 2015
continuent d’alimenter les ressources propres
du musée. Par ce biais, le Louvre a notam-
ment conclu un important partenariat avec la
marque DS, fondé sur les prises de vue cap-
tées en 2014 avant les travaux.
Quelles que soient leurs motivations, les tour-
nages obéissent à des règles strictes relatives
au professionnalisme des équipes et à la dis-
ponibilité des lieux. Ces dispositions ont pour
but de protéger le domaine qui, pour de mul-
tiples raisons liées à la sécurité du site, à son
ouverture au public et à la préservation des
collections, reste un lieu de tournage sensible.
Les activités concédées
Le service des concessions s’efforce de propo-
ser au public une offre cohérente et adaptée à
ses attentes. Ce faisant, il contribue au déve-
loppement des ressources du musée, tout en
veillant à respecter les exigences culturelles
et historiques du site.
Les recettes générées au titre de 2015 par les
21 conventions commerciales, les 15 conven-
tions institutionnelles et la délégation de ser-
vice public gérées par le service des concessions
s’établit à 6,76 millions d’euros (4,86 millions
d’euros au titre des redevances des conces-
sions et 1,90 million au titre des refactura-
tions de charges). À titre de comparaison, le
compte financier 2014 affichait un montant
de 9,71 millions d’euros (7,13 millions d’eu-
ros au titre des redevances des concessions et
2,58 millions d’euros au titre des refactura-
tions de charges).
L’année a étémarquée par de nombreux chan-
gements concernant les espaces occupés par la
Réunion desmusées nationaux –GrandPalais
(RMN-GP) : début des travaux relatifs aux
futurs espaces de la librairie-boutique, instal-
lation d’une boutique éphémère sur le parvis
de la Pyramide ; exploitation du salonDenon
et de la rotonde de Mars durant une année
pleine (ouvertures fin 2014). Le Starbucks a
par ailleurs quitté l’allée du Grand Louvre.
Enfin, l’ensemble des concessionnaires ont
connu une baisse sensible de leur chiffre d’af-
faires dans les périodes qui ont suivi les atten-
tats de janvier et novembre, baisse qui n’a pas
été compensée par la météo estivale plus clé-
mente que l’an dernier.
La marque
Le musée du Louvre dispose de l’entière
maîtrise juridique et opérationnelle de ses
marques depuis le 1
er
janvier 2015. Parmi
celles-ci figurent notamment les marques
verbales françaises «Louvre » et «musée du
Louvre», lamarque semi-figurative commu-
nautaire du logotype du musée, mais aussi la
marque verbale française « jardin des Tuile-
ries » ou encore la marque « Louvre Abou
Dabi » sous différentes déclinaisons.
Dans le cadre de la valorisation du patrimoine
immatériel de l’État, la direction du musée
a souhaité mettre en œuvre une politique de
gestion responsable de la marque, qui soit à la
fois respectueuse de l’image de l’institution et
construite en adéquation avec les missions de
service public de l’établissement et son Projet
scientifique et culturel.
La stratégie de valorisation de la marque
s’inscrit dès lors dans une démarche globale
favorisant la rencontre entre les publics et les
collections du musée. Elle répond également
aux enjeux de développement et de diversi-
fication des ressources propres de l’établis-
sement grâce à de nouveaux types de parte-
nariats construits notamment autour d’une
association d’image au musée.




