Agenda du Louvre décembre 2014 - février 2015 - page 8

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31 janvier – 27 avril 2015
New Frontier
IV
:
fastes et fragments
Aux origines de la nature morte
américaine
Le Louvre poursuit son exploration de l’histoire de la peinture
aux États-Unis. Cette quatrième et dernière étape illustre
l’essor progressif de la nature morte au cours du
XIX
e
siècle.
Alors que les peintres américains ont trouvé aisément
des commanditaires pour les portraits ou les paysages,
la nature morte a connu des débuts relativement confidentiels.
Raphaelle Peale (1774-1825), le premier, s’illustre par
une production austère et efficace où les produits cultivés
en terre d’Amérique se trouvent mis en valeur, ainsi dans
Maïs et cantaloup
. À la génération suivante, avec l’émergence
de collectionneurs fortunés et curieux des natures mortes
hollandaises du siècle d’or, des artistes comme Martin
Johnson Heade (1819-1904) se font une spécialité de peintures
particulièrement élaborées au symbolisme subtil.
La rupture de la guerre de Sécession provoque une faille
et les peintres de natures mortes, tel William Harnett
(1848-1892), de nouveau focalisés sur des objets spécifiquement
américains, se font une spécialité dans le trompe-l’œil
aux résonnances volontiers symboliques parfois subversives.
Commissaire : Guillaume Faroult, musée du Louvre
Exposition
Aile Denon, salle 32, Gainsborough
1
. Raphaelle Peale,
Maïs et cantaloup
,
Crystal Bridges Museum
of American Art,
Bentonville, Arkansas
2
. Mark Lewis,
Invention
, 2014
Cette exposition s’inscrit
dans le cadre d’une
collaboration entre
le Crystal Bridges Museum
of American Art, le High
Museum of Art d’Atlanta
et la Terra Foundation
for American Art.
Elle est rendue possible
grâce à leur généreux soutien.
Catalogue
Sous la direction de
Stephanie Mayer Heydt.
Marquand éditions.
68 p., également disponible
en anglais.
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