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1
. Amphore, musée du Louvre
2
. Statue assise de Manishtushu
d’Akkad, musée du Louvre
3
. Manufacture de Beauvais,
Paravent du meuble aux oiseaux
,
musée du Louvre
4
. Tabatière, musée du Louvre
Présentation
Quand Hanau
imitait Paris…
L’aménagement des nouvelles salles
des Objets d’art a été l’occasion de redécouvrir
la collection des tabatières du Louvre,
l’une des plus importantes au monde.
Nous la devons à de grands amateurs
des
XIX
e
et
XX
e
siècles qui s’étaient pris
de passion pour ces synthèses en miniature
des arts décoratifs et de l’ornement.
Cet ensemble fait la part belle aux œuvres
parisiennes mais comprend aussi quelques
très belles boîtes étrangères, parmi lesquelles
un lot important daté de la fin du
XVIII
e
encore récemment identifié comme suisse,
voire genevois. Des recherches récentes
menées dans les archives allemandes viennent
d’établir que ces boîtes furent en réalité
confectionnées à Hanau (dans la Hesse)
à l’imitation des tabatières parisiennes,
et qu’elles connurent un succès européen.
14 janvier – 13 avril / Objets d’art,
aile Richelieu, 1
er
étage, salle 96
Présentation
Le paravent du meuble
aux oiseaux
Le département des Objets d’art s’est enrichi
d’un séduisant paravent, tissé par la
manufacture de Beauvais sous la monarchie
de Juillet. L’ornemaniste Claude-Aimé
Chenavard (1798-1838) est l’auteur du modèle,
initialement commandé en 1829 pour
un salon de la duchesse de Berry au pavillon
de Marsan. Après la Révolution de 1830,
la réalisation de ce meuble se poursuit.
Il sera finalement livré pour le château
de Saint-Cloud entre 1836 et 1841.
Sous la monarchie de Juillet, Chenavard
va contribuer au renouvellement stylistique
des arts décoratifs en cherchant de nouvelles
sources dans le Moyen Âge, la Renaissance
ou l’exotisme.
Jusqu’au 29 décembre / Objets d’art,
aile Richelieu, 1
er
étage, salle 96
4
3
