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Auditorium du louvre
Jeudi 6 octobre, 12h30 TELEMANN ET BACH À PARIS Ensemble Nevermind Anna Besson, flûte Louis Creac’h, violon Robin Pharo, viole de gambe Jean Rondeau, clavecin Georg Philipp Telemann Nouveaux Quatuors parisiens n° 4 en si mineur et n° 6 en mi mineur TWV 43 h2 et 43 e4 Jean-Sébastien Bach Sonate en sol majeur BWV 1039 Autant célébré dans toute l’Europe que sollicité par la ville de Hambourg (son employeur), Georg Philipp Telemann parvient toutefois à obtenir un long congé en 1737 pour se rendre à Paris, capitaleoù
ses œuvres sont appréciées, jouées, éditées, copiées. Il offre alors au flûtiste Blavet ou au gambiste Forqueray, très actifs au Concert Spirituel, une nouvelle série de six sonates en quatuor, venant prendre le relais d’une précédente série, qui est alors
sur tous les pupitres. Au nombre des souscripteursde
l’œuvre figurait un certain «M. Bach de Leipzig », inconnu en France, mais grand ami de Telemann. Les voici réunis pour ce concert de l’ensemble Nevermind, jeune ensemble français récompensénotamment lors du concours Van Wassenaer
d’Utrecht.
Vendredi 7 octobre, 20h UN SOIR AU CONCERT SPIRITUEL Sandrine Piau, soprano Le Concert de la Loge Olympique Julien Chauvin, violon et direction Joseph Haydn Symphonie n° 83 en sol mineur Hob.I.83 «La Poule » Jean-Chrétien Bach Semplicetto, ancor non sai extrait d’ Endimione Marie-Alexandre Guénin Symphonie en ré mineur opus 4 n°3 Airs italiens de Giuseppe Sarti et Giovanni Paisiello Tout au long du XVIII e siècle, le palais des Tuileries
vibre au son des concerts du Concert Spirituel ou du
Concert de la Loge Olympique, deux associations qui
ont révolutionné la pratique du concert. Entre un grand motet et un air d’opéra à la mode, la musique
symphonique et concertante y est à l’honneur, et notamment celle de Haydn, qui compose pour le Concert de la Loge Olympique ses symphonies dites
«Parisiennes », dont La Poule fait partie. Héritiers de cette histoire, Julien Chauvin et son orchestre nous font revivre en compagnie de Sandrine Piau ces riches heures musicales du Louvre. Samedi 8 octobre, 16h LES OMBRES ERRANTES Iddo Bar-Shaï, piano Philippe Beau, ombromane François Couperin Les Ombres errantes, Sœur Monique, Les Moissonneurs,
Le Rossignol en amour, Les Tambourins, L’Âme en peine, Le Tic Toc Choc, Les Fauvettes plaintives, Les Langueurs tendres, Les Barricades mistérieuses… Au son de la musique de François Couperin, maître
d’un art délicat au clavier pour des scènes et des portraits drôles ou tendres, un spectacle poétique qui ravira petits et grands, porté par les ombres façonnées en direct par Philippe Beau, magicien de la lumière. Une vraie partition à quatre mains née de la rencontre entre l’ombromane et Iddo Bar-Shaï,
pianiste déjà venu au Louvre en 2011 et auteur de nombreux disques très remarqués parus chez Mirare.
À PARTIR DE 8 ANS.Nicolas Tournier,
Le Concert
(détail)