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le déclencheur de recherches fondamentales sur
les œuvres, leur contexte, leur histoire…
Plusieurs types de valorisations sont à encourager,
et seront programmés dans le cadre de la
commission pour la recherche : expositions,
éditions
scientifiques,
colloques,
journées
d’études…Dans ce cadre, le
Bulletin de la recherche
doit être renforcé dans sa vocation de publication
scientifique. De même, les programmations de
l’auditorium pourront être renforcées autour de
conférences, colloques et journées d’études tels
que les cycles «Actualités de l’archéologie » et
«Œuvres en scènes ». L’organisation de colloques
internationaux de référence devra également
rester une priorité.
L’
enseignement
et
la
formation
L’enseignement est une part intégrante de l’activité
scientifique du Louvre et doit être mentionné
comme une activité importante
: c’est aussi par les
enseignements dispensés par les professionnels du
Louvre que se créent des conventions importantes
avec des institutions d’enseignement supérieur.
Les liens avec l’École du Louvre, partenaire et
voisin historique du Louvre, sont emblématiques
de cette mission du Louvre et doivent être
poursuivis.
Les enseignements dans les universités
doivent également être consolidés, en
France et à l’étranger. En effet, dans certains
domaines rares (département des Antiquités
orientales et département des Arts de l’Islam
notamment), le Louvre est parfois l’un des
seuls établissements à avoir les compétences
scientifiques requises pour les formations
académiques et il est de sa responsabilité
de promouvoir ces enseignements et de
diffuser ces savoirs.
La participation du Louvre à des MOOCs
(Massive Open Online Courses : formations
en ligne ouvertes à tous) en lien avec
des institutions partenaires pourra être
expertisée, en fonction des besoins et des
publics visés. Développés à titre gratuit
pour les utilisateurs, ces MOOCs pourraient
enrichir l’offre de formation du Louvre.
Le Louvre doit également poursuivre son
intervention dans le cadre des formations
professionnellesauxmétiersdespatrimoines,
notamment en lien avec l’Institut national
du patrimoine (INP) et l’École du Louvre,
mais aussi les masters professionnels
existants, notamment aux métiers de la régie, de
la documentation, de la médiation ou encore de
la restauration. C’est là aussi une contribution
importante du Louvre aux politiques publiques
que de mettre l’expertise de ses professionnels au
service de la formation des futurs professionnels.
L’accueil de stagiaires et de jeunes chercheurs
représente l’un des autres aspects de cette activité
de formation du Louvre, qui doit être renforcée
et développée dans le cadre des conventions avec
les universités et établissements d’enseignement
supérieur. Le Louvre n’étant pas un établissement
d’enseignement supérieur, il doit développer
des partenariats avec des écoles doctorales pour
rendre possible l’accueil de jeunes chercheurs en
cotutelle, dans le cadre de recherches liées soit à ses
collections (sources dans les documentations), soit
à l’histoire du Louvre, ou dans tout axe fixé par le
Louvre comme l’une de ses priorités. La présence
de conservateurs du Louvre dans des jurys de
master, de thèses ou d’habilitation à diriger des
recherches est également l’un des leviers de
l’activité scientifique du Louvre.
Enfin, la contribution du Louvre à l’enseignement
de l’histoire des arts est aussi une contribution du
Louvre à l’éducation artistique et culturelle.
favoriser la rencontre entre les publics et les collections
Cabinet des dessins : salle de consultation