1841-1855 – Un peintre de cour
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L’Age d’or, un rêve inachevé


Pendant son séjour à Rome, le duc de Luynes l’avait sollicité pour exécuter un ambitieux décor pour son château de Dampierrre. Immense peinture murale de 6m60 de large sur 4m80 de haut L’Age d’or et son pendant L’Age de fer devaient être le manifeste esthétique, testament professionnel d’Ingres. A 60 ans passés, Ingres a accumulé une centaine de dessins avant de s’attaquer au décor. Inspiré par les Chambres de Raphaël au Vatican, il met en scène les deux âges de l’humanité depuis Hésiode. Aboutissement de la quête idéale et de la stylisation presque abstraite, réflexion plastique raffinée sur la relation corps et espace, L’Age d’or ne sera jamais achevé, la Révolution de 1848 et la mort de Madeleine le décidant à abandonner définitivement le chantier.

Deux Études pour l’Âge d’or : Astrée
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Deux Études pour l’Âge d’or : Astrée, inv. 526, 573 et 684, Montauban, Musée Ingres
© Roumagnac Photographe

Deux Études pour l’Âge d’or : Deux auditeurs d'Astrée
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Deux Études pour l’Âge d’or : Deux auditeurs d'Astrée, inv. 526, 573 et 684, Montauban, Musée Ingres
© Roumagnac Photographe