Accueillir les visiteurs en apprentissage du français

12 AVANT-PROPOS Il existe de nombreux freins à la visite pour les apprenants, mais aussi pour les formateurs. Ils sont souvent liés aux représentations, parfois négatives, que ces publics se font de la sortie au musée. On peut identifier quatre types de freins : le prix de la sortie, le trajet jusqu’au musée, la barrière de la langue et la non-familiarité avec l’institution. Ce document vise, à travers des propositions et des conseils, à élaborer des réponses à ces idées reçues, par la mise en place de mesures concrètes, afin d’ouvrir le musée à ces publics et de débuter ensemble une aventure nouvelle, placée sous le signe d’une langue commune. LES IDÉES REÇUES DES APPRENANTS LES IDÉES REÇUES COMMUNES LES IDÉES REÇUES DES FORMATEURS C’est difficile de venir avec un groupe. Pour guider, il faut des connaissances en histoire de l’art. Il faut savoir lire et écrire. Ça n’intéresse pas les apprenants. Le conférencier ne saura pas s’adapter. Son discours est trop savant. Il n’y aura pas d’activité adaptée. LES IDÉES REÇUES SUR LA VISITE AU MUSÉE Il faut avoir un diplôme pour entrer. Il faut être bien habillé. Je ne peux pas y aller seul. Je vais me perdre pour y aller. Je ne vais pas comprendre. Le musée, ce n’est pas pour nous. Le musée, ça coûte cher. Le musée n’est pas un lieu pour apprendre le français. Le musée, c’est du temps perdu.

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