Rapport d'activité 2021
201 Les ressources du Louvre générant à eux seuls 1 500 000 euros HT de redevance d’occupation. Les mises à disposition payantes du jar- din des Tuileries ont généré, quant à elles, des recettes de 1 709 423 euros HT (contre 1 417922 euros HT en 2020 et 2016 301 euros HT en 2019). Le nombre de jours occupés pour chaque espace du jardin aura été de 36 jours dans le carré du Sanglier et 135 jours pour l’esplanade des Feuillants. Le chiffre d’affaires total (domaine du Louvre et des Tuileries) généré en 2021 est de 3 882 898 euros HT (2 073 383 euros HT en 2020 et 4 035 544 euros HT en 2019). Ce montant inclut le remboursement des charges forfaitaires, électriques et les frais de personnel. Le Louvre à l’écran À la différence du premier confinement strict de 2020, la seconde fermeture du musée du Louvre, en 2021, est restée pro- pice au développement des tournages et des prises de vues, selon un strict protocole sanitaire et les contraintes engendrées par des effectifs réduits et le maintien de travaux au sein du palais. 447 tournages et prises de vues ont été organi- sés, avec 17 pays différents, pour un montant total de redevance de près de 292 946 euros HT. Une trentaine d’opérations a été montée en 2021, en contrepartie de parrainages et de partenariats de marques. Ce montant représentant près de 15% des autorisations de tournages est principale- ment lié à l’accueil des dix fictions et émis- sions de flux qui, à elles seules, ont généré 80% des recettes totales. Aux côtés de films français indépendants, ce sont principalement deux grosses pro- ductions américaines qui ont contribué à plus de la moitié des recettes, dont la série de Netflix Emily in Paris . La scène tournée dans la cour Napoléon a rencontré un très vif succès, concourant également au rayon- nement du Louvre dans le monde entier et soutenant ainsi l’attractivité du musée aussi bien auprès des jeunes que dans le cadre d’associations d’images commerciales. En parallèle, le succès croissant (17 % de part d’audience) de la 5 e saison de L’Art du crime sur France télévisions, permet, de manière intelligente et ludique, de familia- riser les amateurs au monde de l’art et aux galeries du musée du Louvre et du musée Delacroix puisque, pour la première fois, celui-ci a accueilli le tournage de plateaux de fiction, en lien avec l’intrigue tissée autour du peintre romantique. Ce coup de projecteur sur le musée-atelier de la place Furstemberg s’est également traduit par une vidéo digitale pour l’édition limitée «Louvre » des automobiles DS, au cours de laquelle la youtubeuse Charlie Danger part en voiture sur les traces fran- ciliennes de Delacroix. Aux 35 tournages d’envergure, s’ajoutent toutes les déclinaisons virtuelles accompa- gnant nombre de programmes de toutes catégories. Cette tendance forte ne freine cependant pas le média plus traditionnel de la photo- graphie, utilisé à 60 reprises (soit 14% des opérations menées), porté par une cam- pagne de communication visuelle interne, des réalisations d’art contemporain et des reportages de magazine presse, notamment consacrés aux coulisses d’un musée fermé. Malgré la fermeture du musée durant une centaine de jours, en repoussant la program- mation, 181 autorisations de tournages et prises de vues ont été délivrées en lien avec le service de presse, soit 40% de la totalité, illustrant ainsi la vitalité du domaine du Louvre et des Tuileries, comme référence culturelle mondiale. Une soixantaine de partenaires, tels que le ministère de l’Europe et des Affaires étran- gères ou le Conseil international des musées (ICOM) ont choisi le Louvre pour y tour- ner quelques vidéos institutionnelles. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques a ainsi pu installer deux marimbas de l’Orchestre de Radio France Près de 3900 000 euros pour les mises à disposition des espaces du musée et des Tuileries.
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