Images du Louvre - Dossiers documentaires

La Marquise de Pompadour / Avec les élèves 18 pistes d’activités 1 Français (CE2) un portrait sur le vif Étude du visage de la marquise de Pompadour (en annexes) Arts-graphiques. louvre.fr Objectifs : comparer une étude et l’œuvre finale pour comprendre un processus de création et la fonction de l’étude Cette activité s’appuie sur l’ Étude du visage de la marquise de Pompadour par Maurice- Quentin Delatour (pastel sur papier beige de forme ovale). Il ne s’agit pas d’une préparation pour le grand portrait.. En classe entière Inviter les élèves à décrire cette étude et à la comparer à celle du grand portrait : position du visage, expression, coiffure, couleurs, cadrage, dimensions, fond, décor, etc. Faire remarquer qu’ici le modèle n’est pas idéalisé. Répertorier au tableau une liste de termes relatifs au visage, ainsi que des expressions caractérisant la position du corps (de face, de profil, de dos, de trois-quarts face). Montrer ensuite différentes études de Delatour. Ces préparations au pastel sont des études sur le vif (à visualiser sur la base Inventaire des arts graphiques du Louvre) : – Mademoiselle Dangeville ; – Étude préparatoire pour le portrait présumé du bailli de Breteuil ; – Étude préparatoire pour un portrait d’homme inconnu avec reprises du menton et de la bouche. En groupes Former quatre groupes et distribuer à chacun une étude. Décrire l’étude en réutilisant le vocabulaire du tableau, puis rédiger collectivement un texte de quelques lignes pour décrire le visage, son expression, sa position. Indiquer que les œuvres finales n’ont pas été retrouvées pour ces portraits et que l’étude du visage de la marquise n’est pas une préparation du grand portrait de Delatour. Cependant, il est possible dans une synthèse collective de déterminer la fonction de l’étude à partir du corpus observé. Préciser qu’une étude ne concerne pas uniquement le domaine du portrait. Demander aux élèves : à votre avis, à quoi sert une étude ? Expliquer que c’est un travail préparatoire pour l’ensemble d’une représentation ou une partie de cette représentation. Ici, le peintre a fait des essais de représentations de visages, sensiblement fidèles à la réalité. Le modèle pose, mais dans une attitude naturelle, ou bien il ne pose pas et c’est le peintre qui réalise l’étude en l’observant dans une situation de la vie quotidienne, d’où l’expression « sur le vif ». Pour conclure, préciser qu’il s’agit d’une étape dans le projet de l’artiste. L’étude marque le début de son travail de recherche qui lui permettra de déterminer ce qu’il va représenter et comment.