Rapport d'activité 2019

91 Des collections nationales pour tous FIAC Du 16 au 20 octobre 2019. Le partenariat privilégié du Louvre avec la FIAC, pour la quatorzième année consé- cutive, met en évidence l’intérêt du musée pour la création contemporaine. Le domaine national du Louvre et des Tuileries a pré- senté du 16 au 20 octobre 2019 à ses millions de promeneurs un parcours d’une vingtaine d’œuvres inédites. Le public a ainsi décou- vert des artistes émergents ou confirmés, en particulier les 1 000 parapluies de Noël Dolla déployés dans le grand bassin octogonal, hommage aux Nymphéas de Claude Monet du musée de l’Orangerie, les sculptures fan- tastiques de Jean-Marie Appriou dans l’allée centrale, l’œuvre circulaire composée de 200 pagaies en bois de l’artiste égyptien Moataz Nasr installée dans le Fer à cheval. Le musée national Eugène-Delacroix a parti- cipé pour la cinquième année à cet événement en donnant une carte blanche à l’artiste Glenn Brown pour exposer son travail au cœur du dernier atelier du peintre. Cette rencontre avec la création contempo- raine s’est prolongée avec le festival de perfor- mances Parades for FIAC au sein de l’audito- riumdu Louvre et dans trois salles dumusée : la danse et la musique se sont déployées avec François Chaignaud et Cecilia Bengolea dans la cour Khorsabad, Rachid Ouramdane et Lora Juodkaite dans la cour Marly, Kim Gordon et Dimitri Chamblas au sein de la peinture flamande du 17 e siècle. L’auditorium a présenté en avant-première en France Cy Dear d’Andrea Bettinetti, documentaire qui rend hommage à l’artiste Cy Twombly (1928- 2011) qui avait réalisé un décor pérenne en 2010 pour la salle des Bronzes. Ce temps fort dédié à l’art contemporain est une formidable occasion d’accueillir des publics différents au sein du musée. 30 ans de la Pyramide Invitation à Jean-Michel Othoniel L’installation de Jean-Michel Othoniel, De la rose du jardinier à la rose de l’artiste , composée de six peintures inédites à l’encre sur feuilles d’or, a été présentée dans la cour Puget du Louvre, du 25 mai 2019 au 24 février 2020. Par cette installation, Othoniel invite les visiteurs à une promenade onirique mêlant sculpture, herbier merveilleux, peintures et jardin. Pour créer ces toiles, l’artiste s’est inspiré de la rose peinte par Rubens dans Le Mariage de Marie de Médicis et d’Henri IV (1621-1625). Cette rose a été choisie par l’artiste pour deve- nir la fleur emblématique du musée. Il en dévoile l’histoire dans son ouvrage L’Herbier merveilleux (Musée du Louvre édi- tions / Actes Sud), publié à l’occasion des 30 ans de la pyramide. Reine parmi les fleurs, triom- phante, symbole de pouvoir et de passion, cette rose peinte avec une grande liberté nous parle du destin d’une femme, de sa beauté, de son amour plus fort que la mort, de l’histoire de la France, de l’histoire du musée. La Rose du Louvre de Jean-Michel Othoniel dans la cour Puget

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