Rapport d'activité 2018
Rapport d’activité - 2018 64 ont été effectuées par des photographes extérieurs, soit 547 clichés de qualité édi- toriale pour 143 œuvres photographiées. 1 062 prises de vue documentaires pour 300 œuvres ont été réalisées à l’occasion du chantier des collections. Le taux de cou- verture photographique d’identification s’élève à 97 % ; la couverture de qualité éditoriale est estimée à 43 %. Le travail de conservation-restauration des photographies anciennes a permis de trai- ter 116 photographies du fonds topogra- phique Courajod et la mise sous pochette de 18 photographies GF du fonds Braun. 287 phototypes ont été numérisés et inté- grés dans MuseumPlus. Une étude de res- tauration a été menée par une restauratrice en vue du déménagement fin 2019 des col- lections photographiques du département des Sculptures. Recherche, publication et enseignement La recherche Conformément au Plan de la recherche 2016-2020 , le département a poursuivi ses différents axes de recherche. En 2018, ceux-ci ont concerné pour l’essentiel : – « Alexandre Lenoir et le musée des Monuments français », par Geneviève Bresc. La base Lenoir Agorha/INHA a été finalisée (430 fichiers images fournis par le département intégrés par l’Institut national d’histoire de l’art en février 2018). – « La sculpture du haut Moyen Âge », par Pierre-Yves Le Pogam, en partenariat avec le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), l’unité mixte de recherche (UMR) ArTeHiS, le laboratoire d’informatique Le2i de l’université de Dijon et l’École du Louvre. La numérisa- tion des fonds photographiques et docu- mentaires conservés à la documentation du département (enquêtes du CTHS) a été poursuivie. Des échanges ont eu lieu avec l’École du Louvre et la Maison des sciences de l’homme (MSH) de Dijon pour préparer la base de données qui sera hébergée sur Huma-Num. – « Le fonds Demotte, conservation et étude », par Christine Vivet-Peclet. Les travaux de restauration, de recondition- nement, de numérisation des plaques ont été poursuivis en 2018 avec les plaques conservées au département. – « Provenance des sculptures d’al- bâtre créées en France entre le 14 e et le 16 e siècle », par Pierre-Yves Le Pogam, avec le Laboratoire de recherche des monu- ments historiques (LRMH) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), dans le cadre du LabEx Patrima. Un numéro spécial de la Revue de l’Art paru en juin, a permis de publier plusieurs communications de la journée d’étude de 2016. Les analyses ont été poursuivies. Une mission a eu lieu au Rijksmuseum d’Ams- terdam ainsi que des échanges avec le musée M de Louvain pour co-organiser sur ce sujet une journée d’étude à Paris en 2020 et une exposition à Louvain en 2022. – « Programme ESPRIT : recherche sur les stucs polychromes de la Renaissance italienne », par Marc Bormand et Anne Bouquillon (C2RMF) avec les musées de Lyon, Lille, Strasbourg, Jacquemart- André. Les analyses des œuvres, souvent liées à des restaurations, et les travaux universitaires ont été poursuivis. Deux journées d’étude au Louvre et au C2RMF ont été programmées en 2019 pour en rendre compte et formaliser les coopéra- tions internationales. Enseignement Le département a animé la chaire d’histoire de la sculpture à l’École du Louvre et les cours de techniques de la sculpture. Il a
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