Rapport d'activité 2018
Rapport d’activité - 2018 108 Nombre de prêteurs : 9 dont le musée du Louvre (départements des Antiquités grecques, étrusques et romaines, des Antiquités égyptiennes, des Antiquités orien- tales, des Peintures, des Sculptures, des Objets d’Art, des Arts graphiques et des Arts de l’Islam). Nombre d’œuvres : 110 dont 109 du musée du Louvre. Fréquentation : 426056 visiteurs. Étape 2 NTV - Osaka - Musée municipal, du 22 septembre 2018 au 14 janvier 2019. Commissariat général : Sébastien Allard, directeur du département des Peintures, Françoise Gaultier, directrice du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, musée du Louvre. Commissariat scientifique : Côme Fabre, conservateur au département des Peintures, Ludovic Laugier, conservateur au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, musée du Louvre. Nombre de prêteurs : 9 dont le musée du Louvre (départements des Antiquités grecques, étrusques et romaines, des Antiquités égyptiennes, des Antiquités orien- tales, des Peintures, des Sculptures, des Objets d’Art, des Arts graphiques et des Arts de l’Islam). Nombre d’œuvres : 110 dont 109 du musée du Louvre. Fréquentation : 257777 visiteurs. Tirant parti de la richesse et de la diver- sité exceptionnelle des collections de huit départements du musée du Louvre, l’expo- sition a présenté des portraits peints, sculptés ou tissés, de l’Antiquité mésopotamienne jusqu’au 19 e siècle européen. Le parcours s’est développé selon un principe typologique et chronologique, tirant parti du fait que le portrait s’est enrichi de nouvelles fonctions au fil du temps. La plus ancienne est la fonc- tion commémorative, liée à la disparition d’une personnalité importante, ou au désir de prendre la société et les dieux à témoin d’un acte de dévotion personnelle. Les portraits de défunts, de porteurs d’offrandes ou de prières ont constitué ainsi la première partie du par- cours. La seconde partie a rappelé la valeur et le rôle politique du portrait, lié à la célé- bration d’une puissance politique, morale et économique incarnée par un individu ou un groupe restreint. La troisième partie amontré comment, auxTempsmodernes, ces fonctions archaïques qui perdurent sont néanmoins concurrencées ou perturbées par des phéno- mènes propres à de nouveaux comportements individualistes, critiques, matérialistes dans une société en voie de démocratisation, par- tagés entre le désir de suivre la mode et celui de se singulariser en brisant certains codes. La sélection a alterné les grands chefs- d’œuvre avec les œuvres plus rares oumécon- nues, parfois restaurées et tirées des réserves pour l’occasion. Elle a permis ainsi de com- prendre comment les codes de représentation naissent, se perpétuent et se transforment sur de vastes étendues géographiques, historiques et sociales ; on a pu aussi observer comment, à l’intérieur d’un système apparemment contraint par le poids du commanditaire, la liberté de création artistique permet de renou- veler ces codes. Apollonia du Pont, sur les pas des archéologues. Collections du Louvre et des musées de Bulgarie Étape 1 Musée archéologique de Sozopol, Bulgarie, du 27 juin au 20 octobre 2018. Commissariat : Dimitar Nedev, directeur du Musée archéo- logique de Sozopol, Krastina Panayotova, Institut national d’archéologie et musée, Académie des Sciences de Bulgarie, Alexandre Baralis, département des 683 833 visiteurs.
RkJQdWJsaXNoZXIy NDYwNjIy