LÉONARD DE VINCI 1452-1519
Léonard de VINCI Vinci, 1452 – Amboise, 1519 Portrait d’une dame de la cour de Milan, dite La Belle Ferronnière Huile sur bois de noyer Vers 1490-1497 C’est par une erreur dont le peintre français Ingres est responsable que le nom d’une maîtresse de François I er fut associé à ce tableau, dans lequel les historiens reconnaissent Béatrice d’Este, femme du More, Lucrezia Crivelli, son amante en 1495, ou Isabelle d’Aragon, épouse du duc en titre, Gian Galeazzo. Léonard révolutionne ici le portrait féminin par la vitalité du mouvement, la complexité des articulations, le carac- tère inassignable du regard, la force de l’intelligence et de la volonté, la souveraineté de la conscience . Paris, musée du Louvre, département des Peintures, INV. 778 Léonard de VINCI Vinci, 1452 – Amboise, 1519 Réflectographie infrarouge du Portrait d’une dame de la cour de Milan, dite La Belle Ferronnière de Léonard de Vinci Huile sur bois de noyer. Vers 1483-1490 Paris, musée du Louvre La réflectographie révèle les repentirs au niveau du costume et du collier du modèle. Le visage, plus ample que dans son état final, sera sculpté par le clair-obscur du sfumato . On perçoit également l’exécution sommaire du parapet, sans doute inachevé. © C2RMF / Elsa Lambert 0 67 0 68
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