Agenda du Louvre mars-mai 2015 - page 14

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Exposition Aile Denon, salle 32 / Salle de la maquette
Jusqu’au 27 avril
New Frontier IV :
fastes et fragments
Aux origines de la nature
morte américaine
Le Louvre poursuit son exploration
de l’histoire de la peinture aux États-Unis.
Cette quatrième et dernière étape aborde
l’essor progressif de la nature morte durant
le XIXe siècle à travers l’œuvre de Raphaelle
Peale (1774-1825), qui s’illustre par une
production austère et efficace où les produits
cultivés en terre d’Amérique se trouvent
mis en valeur, celle de Martin Johnson
Heade (1819-1904), qui se fait une spécialité
de peintures élaborées au symbolisme subtil,
ou encore celle de William Harnett (1848-1892),
qui se spécialise dans le trompe-l’œil
aux résonances volontiers symboliques
parfois subversives.
Commissaires : Guillaume Faroult,
musée du Louvre, et Stephanie Mayer Heydt,
High Museum of Art, Atlanta
Cette exposition s’inscrit dans le cadre
d’une collaboration avec le Crystal Bridges
Museum of American Art, le High Museum
of Art d’Atlanta et la Terra Foundation
for American Art. Elle est rendue possible
grâce à leur généreux soutien.
Jusqu’au 31 août
Mark Lewis
Invention au Louvre
Peinture, photographie et cinéma entretiennent
dans l’œuvre de Mark Lewis une conversation
silencieuse. Au début des années 1990, l’artiste
canadien se réfère aux frères Lumière pour
faire de l’exploration optique le point de départ
de sa démarche artistique. Dans ses films
brefs et silencieux, sans narration ni montage,
le temps de l’image en mouvement entre
en résonance avec la durée continue de la
perception. Sa caméra active un regard intuitif,
subtil, traversé par des sédiments de culture
visuelle. Au Louvre, Mark Lewis a conçu
quatre nouveaux films à partir des collections.
De la pyramide à l’Enfant au toton de Chardin
en passant par la galerie de la Vénus de Milo
et les salles de peinture du XIXe siècle,
contemporaines des fantasmagories et
autres merveilles optiques, l’artiste réactive
une tradition ancienne de la littérature
artistique: celle du mouvement imaginé.
Le film, suggère Mark Lewis, s’est inventé
avant la technique du cinéma, dans l’œil
du spectateur.
Commissaire : Marcella Lista, musée du Louvre
LE BAL (Paris), présente parallèlement
l’exposition «Mark Lewis –Above and Below»
(5 février – 3 mai 2015).
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