Agenda du Louvre Décembre 2015-Février 2016 - page 15

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Expositions
Caixa ForumMadrid / Caixa Forum Barcelone
Jusqu’au 14 février 2016
Harmonie et excès
L’image de la femme
dans le décor
domestique romain
En partenariat avec la fondation La Caixa,
l’exposition explore un domaine souvent
négligé au profit des productions officielles
de Rome. Dans la société romaine, le statut
de la femme la maintient la plupart du temps
au second plan, mais dans les arts décoratifs
de la sphère privée, elle est omniprésente :
anonyme, nymphe ou déesse, mère de famille
ou furie déchaînée, elle occupe le devant
de la scène. Outre la fantaisie affichée dans
son vêtement, la grâce et l’expressivité
de ses poses, la femme permet aux artistes
d’incarner de grands principes à l’œuvre
dans l’âme humaine : l’aspiration à l’équilibre,
le contact avec le divin, mais aussi la force
à la fois vitale et destructrice…
Ces préoccupations se lisent dans les fresques,
les plaques de terre cuite, la petite statuaire,
les reliefs décoratifs, les objets précieux,
dont beaucoup de ceux présents
dans l’exposition sont des redécouvertes.
Commissaires : Daniel Roger et Aurélie Piriou,
musée du Louvre.
Jusqu’au 14 février 2016
Dessiner Versailles
Études et cartons
de Charles Le Brun
De 1661 à 1684, le château de Versailles a abrité
le plus grand chantier d’Europe, tout entier
consacré à la gloire de Louis XIV. Exécutées
sous la direction de Charles Le Brun, premier
peintre du roi, les deux décorations les plus
célèbres de cet ensemble, l’escalier
des Ambassadeurs et la galerie des Glaces,
sont présentées dans l’exposition à partir
d’un matériau original : les « cartons »
préparatoires du peintre. Saisis pour le roi,
conservés au musée du Louvre, ces dessins
à l’échelle 1 :1 sont ceux qui ont matériellement
servi à reporter les modèles sur la paroi
préalablement enduite ou sur la toile
à maroufler.
Ces cartons représentent le décor de l’escalier
détruit sous Louis XV, mais toujours présent
dans l’imaginaire collectif. Ils rendent plus
proche celui de la galerie, dont ils trahissent
les repentirs de dernière minute, parfois
substantiels. Portant les marques
de leur utilisation, ils révèlent les méthodes
de travail de l’artiste.
Commissaire : Bénédicte Gady, musée
du Louvre.
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