© 2002 Musée du Louvre / Christian Décamps
Provenance incertaine, Abydos très probablement
Moyen Empire, 13e dynastie, règne de Khendjer, vers 1750 av. J.-C.
Calcaire peint
H. : 1,07 m ; L. : 54 cm ; ép. : 11 cm
Musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes
(C 12)
Iményséneb raconte fièrement comment le scribe du vizir est venu le convoquer, comment il a reçu de ce dernier l’ordre de nettoyer le temple d’Abydos, et comment il a supervisé une complète restauration, intérieure et extérieure, de l’édifice bâti par Sésostris Ier ; comment, enfin, le roi Khendjer en personne, de passage dans la ville, s’est déclaré très satisfait du résultat et l’en a grassement récompensé. Une autre stèle d’Iményséneb, également au musée du Louvre, mentionne la restauration de toutes les chapelles du temple, une à une, et la réfection des autels destinés aux offrandes de toutes les divinités.
Il y avait, certes, de quoi être fier de son travail, et c’est pourquoi le contrôleur d’équipe fit ériger, probablement dans le temple même, ce résumé de son action au bénéfice des dieux du monde des morts, Osiris et Oupouaout, en deux stèles propres à faire passer à la postérité le nom d’Iményséneb, fils de Ouaemka et de la dame Nébetit.