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Avant-propos

De nouveaux outils ont complété ces

aménagements : ouverture de la billetterie

en ligne, possibilité de réserver à l’avance

un créneau de visite, lancement de

l’application «Le Louvre : ma visite » qui

propose une fonction de géolocalisation,

publication du nouveau plan-guide

disponible en 13 langues. Leur but ?

Faciliter l’entrée dans les collections

et la compréhension des œuvres.

Cette révolution a aussi été l’occasion

d’améliorer les conditions de travail des

agents grâce à la réduction des nuisances

sonores sous la Pyramide et la construction

de salles de repos supplémentaires.

Elle s’est également accompagnée d’une

autre révolution, plus silencieuse, mais

fondamentale : le travail sur les collections.

Un travail qui implique de savoir les

dénombrer, les préserver, en améliorer la

présentation, tout en les réinscrivant dans

leur contexte scientifique. L’achèvement

du récolement décennal a ainsi permis de

rendre des comptes aux Français sur leurs

collections nationales. Le Louvre conserve

554 731 œuvres dans le palais et dans des

réserves externalisées. Pour en garantir la

sécurité, le musée a commencé, en 2016,

à déployer son plan de sauvegarde des

œuvres (PSO), tout en poursuivant les

travaux relatifs au plan de prévention du

risque inondation (PPRI). La crue de la

Seine de juin 2016, qui a donné lieu à la

plus grande évacuation d’œuvres depuis

la Seconde Guerre mondiale, a rappelé

l’urgence d’une solution pérenne. C’est

l’objectif du futur pôle de conservation de

Lens-Liévin qui ne sera pas qu’un « centre

de stockage », mais l’outil scientifique

le plus innovant d’Europe conçu par et

pour les personnels qui travaillent sur les

collections. En 2016, le Louvre en a achevé

l’avant-projet définitif et déposé le permis

de construire. Les équipes ont mené,

en parallèle, le chantier des collections

préalable au déménagement des œuvres.

Les travaux commenceront en septembre

2017 et se termineront en 2019.

Ce projet est aussi une chance pour le musée

de réfléchir, vingt-cinq ans après le Grand

Louvre, aux œuvres qu’il veut présenter et

à la manière de redonner de la cohérence à

2016

a vu s’achever les grands projets

du Louvre centrés sur l’amélioration de l’accueil.

Nouveaux espaces sous Pyramide, centre

d’interprétation du Pavillon de l’Horloge,

Centre Vivant Denon, tous partagent une même

ambition : donner des clefs de compréhension,

aider le visiteur à s’orienter dans le temps

et dans l’espace, lui apporter les connaissances,

des plus générales aux plus précises, dont il a besoin

pour tirer un maximum de profit de sa visite.