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Annexe

- 165

1. Rendre le Louvre plus accueillant et adapter

les structures d’accueil au doublement, en

dix ans, de la fréquentation et à l’évolution

des publics : le projet Pyramide repense

ainsi l’accueil physique de tous les visiteurs

du Louvre.

2. Rendre le Louvre plus lisible et plus acces-

sible à travers les projets d’aménagement

d’espaces spécifiques : ainsi, les projets Sully

(introduction au Palais) et Petite Galerie

(espace innovant d’éducation artistique et

culturelle), en lien physique direct avec la

Pyramide, repensent l’accueil « intellec-

tuel » des visiteurs en donnant des clés de

lecture du Palais et des collections.

3. Repenser la mise en valeur des collections et

les remettre au cœur du Louvre : refonte de

l’ensemble de la signalétique et de la média-

tion du musée, qui incarne cette améliora-

tion de l’accueil partout dans le musée.

4. Réaffirmer la vocation scientifique du

Louvre comme producteur de savoirs et

de ressources scientifiques avec, notam-

ment, la création d’un Centre de recherche

Dominique Vivant-Denon, qui renforcera

l’accueil des professionnels et chercheurs.

La

quatrième partie

du Projet scientifique et

culturel est consacrée au rôle spécifique que

le Louvre doit jouer au service de la nation.

À la fois musée national et musée à vocation

universelle, le Louvre réaffirme son ambition

de musée généreux et ouvert sur l’extérieur.

Que ce soit par sa présence physique pérenne

en province (Lens) ou à l’étranger (expositions,

partenariats scientifiques, fouilles archéolo-

giques, Louvre Abou Dabi), par la circulation

des œuvres (prêts, dépôts, expositions) ou des

personnes (échanges scientifiques, exper-

tises), le Louvre rayonne bien au-delà de son

enceinte palatiale.

La position particulière du Louvre, en tant

qu’établissement abritant plusieurs grands

départements, lui confère une responsabi-

lité particulière. L’élaboration du présent

Projet scientifique et culturel, en lien avec

la Direction générale des patrimoines, doit

justement permettre de mieux appréhender

les enjeux des années à venir : comment

redynamiser le rôle des départements patri-

moniaux du Louvre ? Comment aborder les

recouvrements historiques ou géographiques

entre le Louvre et les autres musées natio-

naux ? Comment profiter au mieux de la fin

du récolement décennal pour refonder les

liens entre le Louvre et ses partenaires ?

Cette partie évoque dans un second temps

la volonté du Louvre de renforcer, dans

ses domaines de compétences, sa position

de partenaire privilégié dans le réseau des

musées de France. Cela doit notamment se

traduire par :

1. Le renforcement des coopérations scienti-

fiques avec les musées de France (exposi-

tions, partenariats scientifiques, éducation

artistique et culturelle...).

2. La volonté de favoriser la circulation des

œuvres par une politique de prêts et de

dépôts claire et concertée.

3. La nécessité d’inscrire dans la durée la

dynamique et le succès du Louvre-Lens.

Cette partie évoque enfin les priorités qui

éclaireront et encadreront l’action du Louvre

dans le monde : quels pays cibles ? Comment

prolonger la dynamique du Louvre Abou

Dabi ? Comment concilier les différentes

logiques qui président à l’action interna-

tionale : scientifique, diplomatique, public,

mécénat ? L’un des enjeux pour le Louvre

consiste en particulier à concentrer les efforts

de coopération d’une part sur les pays d’où

sont originaires les publics actuels du Louvre

et d’autre part sur les régions du monde d’où

proviennent les collections du musée.

Ce Projet scientifique et culturel n’a pas

vocation à répondre à toutes les questions,

nombreuses, qui se posent. Il s’attache à tracer

les grands axes stratégiques de l’établissement

pour la décennie à venir. Ce document doit

donc être considéré comme évolutif : plusieurs

sujets restent ouverts et feront l’objet, dans

les années qui viennent, de réflexions plus

approfondies afin de mieux définir l’identité

du Louvre au XXI

e

siècle.