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Plan de la recherche
2016-2020
Cinqaxesmajeurs sedégagent des programmes
de recherche en cours ou en projet .
Ils ont pour objectifs d’aboutir à des publica-
tions d’ouvrages thématiques sur la collection.
L’historique de la recherche nous a montré
le retard dans ce domaine. Ils ont aussi
comme objectif de produire des exposi-
tions pédagogiques et attractives sur les arts
de l’Islam. Enfin, ils répondent à des demandes
de coopération de pays sources de nos collec-
tions, dans les domaines de l’archéologie,
de la coopération muséologique, en lien avec
des collections d’art islamique, et de la restau-
ration, en lien avec une étude scientifique
des objets dans les musées et les monuments
(mosquées par exemple).
études muséales
les arts de l’islam,
étude de définition
et historique
Cet axe de recherche est sans doute particulier
à ce domaine complexe, culturellement
et artistiquement. Il semble important de
développer des projets qui visent à mieux
connaître et comprendre l’art islamique
dans les cultures du monde islamique. Les
principaux enjeux seraient des expositions et
des ouvrages pédagogiques et attractifs. Ces
recherches doivent se situer sur deux plans. Il
s’agit d’abord de mieux étudier l’histoire du
domaine, de ses grandes figures historiques
(programme Godard par Y. Lintz, R. Rante
et M. Fradet) et de ses grands collectionneurs
(programme Marteaux, par C. Maury, à
l’occasion du centenaire de son legs).
Il faut par ailleurs mieux comprendre nos
collections au regard de l’ensemble du monde
islamique et s’intéresser ainsi à l’art isla-
mique dans les pays de l’Asie de l’Est et
du Sud-Est (Chine, Pakistan, Malaisie,
etc.). Il se trouve que ces pays sont en train
de développer la valorisation de ce patri-
moine islamique et sont en demande de
coopérations scientifiques et culturelles (Asian
Art Museum de Singapour, musée de
Jakarta). Il en est de même pour l’Afrique,
où les routes de circulation ont très tôt créé
les échanges entre l’Afrique centrale et
l’Afrique du Nord ou l’Égypte. La notion
d’art et de patrimoine islamique apparaît de
plus en plus auprès des responsables muséaux
africains. L’exposition en 2014-2015 organisée
au Louvre sur le Maroc médiéval a mis en
lumière les lacunes de connaissances sur les
collections d’époque almoravide ou almo-
hade en Afrique, même si les récentes fouilles
reprises à Sigilmassa ouvrent cette question.
le patrimoine islamique
dans les pays sources
de nos collections
Enfin, en tant que collection de référence
internationale, et au vu de la place des
Français dans l’histoire de la constitution
des musées en Méditerranée orientale et en
Orient, le département est amené à travailler
en lien et sur des musées d’art islamique
dans cette région du monde. Ces collabora-
tions peuvent concerner l’histoire du musée,
comme le projet en cours avec le musée
orientations de la recherche
pour les cinq prochaines années