Auditorium du Louvre
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Mercredi 7 février, 20h DES TÉNÈBRES À LA LUMIÈRE Ensemble Correspondances Sébastien Daucé, direction Marc-Antoine Charpentier De Profundis H 156 Tenebræ factæ sunt H 129 Première Leçon de ténèbres du Vendredi saint H 91 Jerusalem Surge, répons H 130 Stabat Mater pour les religieuses H 15 O Oriens splendor lucis æternæ extrait des Grandes Antiennes « Ô » de l’Avent H 36-43 Bonifazio Graziani Répons de la Semaine sainte Magnificat Alessandro Melani Miserere Giacomo Carissimi Christus factus est Sur le texte poignant des Lamentations du prophète Jérémie, les leçons de ténèbres étaient un genre particulièrement apprécié durant la période baroque,
et étaient chantées au cours d’offices de la Semaine sainte, à la lumière de quelques bougies éteintes les unes après les autres. Sur ce thème des leçons de ténèbres, Sébastien Daucé et son ensemble Correspondances proposent pour ce concert un office
imaginaire, où Charpentier côtoie les musiciens italiens qu’il a pu croiser lors de son séjour à Rome au milieu des années 1660, partant de la noirceur d’un De Profundis pour arriver à la clarté d’un hymne
marial du matin. Jeudi 8 février, 12h30 SÉRÉNADE À LA HONGROISE Liya Petrova, violon Adrien La Marca, alto Aurélien Pascal, violoncelle Wolfgang Amadeus Mozart Extraits des Préludes et fugues K 404a d’après Johann Sebastian Bach Ernö Dohnányi Sérénade pour trio à cordes en ut majeur opus 10 Ludwig van Beethoven Trio à cordes n° 5 en do mineur opus 9 n° 3 Cent ans après Mozart et Beethoven, le compositeur
hongrois Ernö Dohnányi retrouve le format particulier du trio à cordes pour porter sa Sérénade opus 10 , sans doute le joyau de la production chambriste de son auteur. En complément, le trio de choc réuni pour ce concert interprète quelques préludes et fugues de Bach subtilement transcrits par Mozart, et une œuvre de jeunesse de Beethoven,
antichambre merveilleuse des futurs grands quatuors
à cordes à venir. Vendredi 9 février, 20h ESPRITS NOCTURNES Trio Medici Olga Kirpicheva, piano Vera Lopatina, violon Adrien Bellom, violoncelle Franz Schubert Notturno en mi bémol majeur D 897 Serge Rachmaninov Trio élégiaque n° 1 en sol mineur Ludwig van Beethoven Trio avec piano n° 5 en ré majeur opus 70 n° 1 « Les Esprits » Œuvre à l’humeur sans cesse changeante, le Trio n° 5
de Beethoven doit son surnom « Les Esprits » à son mouvement lent, dont les thèmes furent d’abord pensés pour illustrer une scène nocturne de sorcières
de Macbeth. Après des débuts remarqués au Louvre
en 2015, le trio Medici propose en complément decette
page sombre et inquiète la sérénité du Notturno D897
de Schubert et le Trio élégiaque n° 1 de Rachmaninov,
œuvre de jeunesse passant de la plainte mélancolique
à une solennelle marche funèbre.