Contrat de peformance Louvre 2015-2019 - page 75

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La soutenabilité de la programmation des investissements
repose sur des règles de financement différenciées selon
la nature des projets
19
Une programmation d’investissements recentrée sur les schémas
directeurs techniques, la rénovation des espaces d’accueil et la mise
hors d’eau des collections en réserves
Si les grands projets muséographiques réalisés dans le prolongement
du Grand Louvre sont désormais achevés (Arts de l’Islam, Mobilier 18
e
siècle), la programmation d’investissements sur la période 2015 – 2018 reste
importante (320 M€ hors crédits d’acquisition d’œuvres).
Cette programmation d’investissements a été établie sur la base d’une
hiérarchisation des projets qui induit :
/
le report en fin de période de la rénovation des salles étrusques et
romaines (AGER) ;
/
un recalibrage à la baisse du projet «Pyramide » pour tenir compte de
l’arbitrage intervenu sur la subvention dans le cadre du triennal 2013–2015 ;
/
l’annulation du projet relatif aux arts byzantins et à la chrétienté d’orient
(ABCO).
La programmation suit quatre orientations stratégiques :
/
la priorité donnée à la mise hors d’eau des réserves avec le projet de Centre
de restauration et de conservation préventive (CRCP) de Lens-Liévin qui
fait suite à l’abandon du projet de Cergy-Pontoise (projet de 60 M€ cofi-
nancé avec la Région Nord-Pas de Calais) ;
/
l’amélioration des conditions d’accueil des visiteurs avec le chantier
pyramide (53,5 M€) et les projets relatifs à la médiation (refonte de la signa-
létique, centre d’interprétation de l’histoire du Louvre) ;
/
l’éducation artistique et culturelle («Petite Galerie», ateliers pédagogiques) ;
/
la réalisation de schémas directeurs techniques permettant de mettre aux
normes les équipements (schéma directeur accessibilité - 25 M€ sur 10 ans -,
schéma directeur incendie - 52 M€) ou de les renouveler (un grand nombre
d’équipements techniques installés dans le cadre du projet Grand Louvre
arrivant à obsolescence, un schéma directeur de renouvellement des équi-
pements techniques a été élaboré pour un coût de 45 M€ jusqu’en 2025).
Une soutenabilité financière qui repose sur le respect de règles
de financements différenciées selon la nature des projets
Compte tenu du niveau de fonds de roulement constaté fin 2014 (106 M€
fléchés sur les grandes opérations d’investissement de la période, en par-
ticulier les projets «Pyramide » et SDI), les recettes prévues sur la période
(214 M€) permettent de financer cette programmation d’investissement.
Il est à noter que la soutenabilité de la trajectoire financière de l’établis-
sement repose sur des règles de financement différenciées selon la nature
des projets :
/
les projets relatifs à l’accueil des visiteurs, à la médiation, à la muséographie
et à l’éducation artistique et culturelle sont intégralement autofinancés par
le musée en mobilisant ses ressources propres, notamment les ressources
issues du projet Louvre Abou Dabi, les revenus du fonds de dotation
(6 M€ par an) et des mécénats ;
19 /
Sont présentées
dans cette partie des hypothèses
de travail qui ne préjugent pas
des futurs arbitrages budgétaires.
Annexes
1...,65,66,67,68,69,70,71,72,73,74 76,77,78,79,80,81,82,83,84,85,...133
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