Musée du Louvre
Hall Napoléon
du 6 mars au 29 juin 2009

Aux Portes du ciel : le Parvis du temple

Au seuil du sacré : le parvis

L’aménagement des parvis du temple mêle les images du roi et celles de certains de ses sujets. Leur configuration est mieux connue à partir du Nouvel Empire vers 1550 av. J.-C. et par les vestiges des temples des époques postérieures. Textes et représentations complètent les informations fournies par l’archéologie.

Une sentinelle d’exception
Les statues colossales du souverain complètent les représentations en bas-relief présentes sur les parois des massifs monumentaux marquant l’entrée du temple. Le pharaon y abat ses ennemis montrant ainsi que le désordre qui peut menacer l’espace sacré du temple, est neutralisé par celui que les dieux ont placé sur le trône pour préserver l’ordre du monde. Cependant, les images du souverain font aussi face à quiconque se présente à la porte du temple. Elles constituent alors une représentation, dans l’espace des hommes, de celui qui est au plus près des dieux.

Des intermédiaires intéressés
Les particuliers cherchent à être présents au plus près des portes qui donnent accès à la zone sacrée grâce à un monument les liant durablement à la divinité du lieu. Par privilège ou du fait de leur fonction, certains se font représenter tenant ses emblèmes ou son image. D’autres se font représenter assis au sol. Par cette présence forte et visible, ces personnages se vantent par leur biographie ou par la sollicitation du passant d’être des intermédiaires efficaces auprès du roi ou du dieu. Ils attendent ainsi pour l’éternité de recevoir en retour les offrandes d’exception présentées à la divinité dans son sanctuaire ou le simple hommage pieux d’un visiteur.

 

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Statue cube naophore du scribe Khâ

Statue cube naophore du scribe Khâ
© 2001 Musée du Louvre / Georges Poncet

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